Recrutement d’un cabinet externe pour la réalisation d’une étude d’impact du programme d’engagement communautaire mis en œuvre par l’OIM depuis 2016

  • Contractor
  • Niger
  • TBD USD / Year
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IOM

POUR LE CONTRAT DE CONSULTANCE : Recrutement d’un cabinet externe pour la réalisation d’une étude d’impact du programme d’engagement communautaire mis en œuvre par l’OIM depuis 2016, mesurant les changements obtenus en termes de connaissances, attitudes et pratiques des acteurs locaux en matière de sécurité et de gestion des frontières dans les régions de Zinder, Diffa, Agadez, Tillabéri, Dosso, Tahoua et Maradi **

  1. Lieu d’affectation du consultant : Niger**

  2. Durée : La durée du contrat de consultance est de 3 mois, à partir de la date de signature du contrat. Date de début souhaitée : 2 mai 2022. Date limite de remise du rapport final : 29 juillet 2022

  3. Nature de la consultance : Consultancy Category B**

  4. Contexte et portée du projet :

Projet: « Engager les communautés dans la gestion des frontières » (Flintlock) – Phase V

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Activité

Réalisation d’une étude d’impact du programme d’engagement communautaire mis en œuvre par l’OIM depuis 2016, mesurant les changements obtenus en termes de perceptions, attitudes et pratiques des acteurs locaux en matière de sécurité et de gestion des frontières dans les régions de Zinder, Diffa, Agadez, Tillabéri, Dosso, Tahoua et Maradi

Bénéficiaires

  • Communautés frontalières ;

  • Autorités administratives et les forces de sécurité en charge des zones frontalières ;

  • Les Autorités régionales et départementales chargées de la sécurité et de la gestion des frontières au Niger

  • Les autorités nationales en charge de la gestion des frontières et de la police de proximité

Zone d’intervention

  1. Dosso (frontière Nigéria, Bénin) : Communes et villages frontaliers des Départements de Doutchi, Tibiri, Dioundiou, Gaya ;
  2. Maradi (frontière Nigéria) : Communes et villages frontaliers des Départements de Maradounfa, Guidan Roumji, Tessaoua, Gazaoua et Aguié ;
  3. Tahoua (frontière Nigéria, Mali) : Communes et villages frontaliers des Départements de Birni N’Konni, Madaoua, Malbaza, Tassara et Tillia ;
  4. Zinder (frontière Nigéria) : Communes et villages frontaliers des Départements de Gouré, Dungass et Kantché ;
  5. Diffa (frontière Nigéria, Chad) : Communes et villages frontaliers des Départements de Goudoumaria, Mainé-Soroa, Diffa, Bosso, N’Guigmi et N’Gourti ;
  6. Agadez (frontière Algérie, Libye) : Communes et villages frontaliers des Départements d’Arlit, Iférouane, Thirozérine et Ingall ;
  7. Tillabéri (frontière Mali, Burkina Fasso) : Communes et villages frontaliers des Départements de Ayérou, Bankilaré, Gothèye et Téra ;

Contexte

En tant qu’agence des Nations Unies pour les migrations, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) pose le principe selon lequel les migrations s’effectuant en bon ordre et dans le respect de la dignité humaine sont bénéfiques aux migrants et à la société.

Au Niger, l’OIM compte plusieurs projets contribuant aux thématiques suivantes : la protection des migrants, l’assistance au retour volontaire et à la réintégration, la gestion des urgences humanitaires, la stabilisation des communautés, la lutte contre l’extrémisme violent, la lutte contre la traite des personnes et la gestion des frontières.

En appui à la stratégie de l’OIM, les activités de l’unité en charge de la gestion des frontières visent à aider le Gouvernement du Niger à développer les capacités infrastructurelles, matérielles, institutionnelles de la Police Nationale et de toutes les autres forces de défense et de sécurité aux frontières. Dans le cadre de son appui à l’Etat Nigérien, sur financement du Département d’État Américain, l’OIM a initié un projet de renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles en matière de réponse humanitaire et sécuritaire aux changements soudains transfrontaliers par le développement d’approches cohérentes de gestion des frontières ainsi que la promotion de l’engagement communautaire.

L’engagement communautaire et le lien de police de proximité est une forme de gouvernance locale qui permet de resserrer les maillons de contrôle territorial de l’Etat sur l’étendue du territoire et d’assurer l’application de l’état de droit jusqu’aux frontières internationales du pays, en impliquant les citoyens dans la définition des priorités de l’action publique et en instaurant une redevabilité de l’action publique vis-à-vis des citoyens. Au même titre que l’accès à d’autres services publics ou services de base, l’accès à sécurité, réelle et vécue, est un droit des populations qui doit s’exercer via des canaux bien déterminés et adaptés au contexte local afin de protéger les populations et la souveraineté du territoire, renforcer la présence de l’Etat et œuvrer conjointement à mitiger et adresser les menaces d’ordre sécuritaires, sanitaires ou humanitaires.

Après 6 années de programmation innovante[1] dans le domaine de l’engagement communautaire et le développement du lien de confiance entre communautés frontalières et représentants de l’Etat dans les zones frontalières reculées, l’OIM souhaite évaluer l’impact de ces actions, dégager les bonnes pratiques et les recommandations pour l’amélioration de projets futurs. A travers cette étude d’impact, l’OIM souhaite comparer la situation globale prévalant avant la mise en œuvre desdits programmes et la situation actuelle dans les régions ciblées, et ainsi étudier de plus près l’efficacité des activités d’engagements communautaires sur la création et le renforcement des liens entre les communautés frontalières et les autorités locales.

L’objet des présents termes de référence est le recrutement d’un cabinet externe pour la réalisation de ladite étude dans les zones frontalières cibles du programme depuis 2016.

Objectif général

L’objectif général de cette étude est de savoir dans quelle mesure l’approche d’engagement communautaire utilisée par l’unité IBM de l’OIM, depuis 2016, a permis de faire évoluer les perceptions, attitudes et pratiques des cibles[2] de l’intervention en matière de gestion et la sécurité des frontières de façon positive dans les milieux d’origine, selon une approche adaptée au contexte.

Objectifs spécifiques

  • Evaluer l’efficacité de la méthode d’engagement communautaire et construction du lien de confiance déployée par l’OIM au Niger depuis 2016 et son adéquation au contexte local ;

  • Etablir un diagnostic du niveau initial de confiance entre les autorités et les communautés ;

  • Evaluer dans quelles mesures les communautés se sentent sécurisées et protégées par les autorités ;

  • Apprécier la volonté des communautés à être actrices de leur propre sécurité ;

  • Mettre en évidence les changements opérés par les activités menées dans le but de renforcer les relations entre les communautés, les autorités administratives et les forces de sécurité des localités ou communes frontalières.

  • Organisation / Unité à laquelle le consultant contribue :

Projet Flintlock « Engager les communautés dans la gestion des frontières », phase V, de la Division « Gestion de l’immigration et des frontières » (IBM) de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

  1. Consultants de catégorie B : Résultats tangibles et mesurables de la mission :

Les livrables suivants sont attendus à la fin de l’étude :

  • Une base de données nettoyées et prêtes pour archivage ;

  • Un fichier de graphiques et tableaux analytiques lié à la base de données ;

  • Un rapport final de l’étude d’impact du programme d’engagement communautaire mis en œuvre par l’OIM au Niger depuis 6 ans ;

  • Un recueil de bonnes pratiques et de recommandations à incorporer dans les futurs projets afin de standardiser davantage l’approche et la diffuser à l’échelle régionale ;

  • Les données secondaires et informations collectées (les résultats des enquêtes compilés) sous forme de fiche de présentation par région ;

  • Des présentations PowerPoint résumant les rapports ;

  • Une restitution des conclusions et résultats de l’étude.

Paiement échelonné :

10% – Signature du contrat

50% – Soumission du premier draft du rapport

40% – Soumission du rapport final

  1. Indicateurs de performance pour l’évaluation des résultats

Résultats attendus

Le rapport de cette étude combinant approche quantitative (ménages) et qualitative (informateurs clefs) devra permettre d’atteindre les résultats suivants :

  • Des conclusions cruciales sur l’impact de la méthodologie d’engagement des communautés sont formulées, avec un accent sur ;

o Les changements dans la perception/connaissances sur la sécurité et la gestion des frontières des communautés frontalières des régions de Zinder, Diffa, Agadez, Tillabéri, Dosso, Tahoua et Maradi qui ont fait l’objet d’études de perception durant des phases précédentes. Cela s’applique notamment :

§ au niveau de confiance existant entre les acteurs civils et étatiques ;

§ au niveau de connaissance et compréhension des communautés quant aux moyens à leur disposition pour solliciter une action de l’Etat en leur faveur ;

§ au sentiment de sécurité en général et de prise en compte par les acteurs de l’Etat (notamment FDS) des besoins des communautés ;

o Les changements dans les attitudes des communautés d’une part et des autorités d’autre part à engager des mécanismes participatifs de concertation et dialogue dans la définition de l’action publique en matière de sécurité/sûreté ;

o Les changements dans les pratiques concrètes en matière de gestion des frontières, dialogue social et coopération sur les enjeux de sécurité observées dans les communautés locales et dans les administrations locales ainsi que dans les actions des FDS ;

  • Dégager des recommandations additionnelles en faveur des acteurs nationaux et internationaux en vue d’adapter leurs actions pour mieux intégrer les communautés et interagir avec elles afin d’améliorer la sécurité aux frontières et entretenir les conditions favorables à la circulation fluide des personnes, aux échanges commerciaux, au développement, tout en protégeant l’intégrité du territoire.

Zone de couverture de la mission

L’étude portera sur les 7 régions suivantes :

  1. Dosso (frontière Nigéria, Bénin) : Communes et villages frontaliers des Départements de Doutchi, Tibiri, Dioundiou, Gaya ;
  2. Maradi (frontière Nigéria) : Communes et villages frontaliers des Départements de Maradounfa, Guidan Roumji, Tessaoua, Gazaoua et Aguié ;
  3. Tahoua (frontière Nigéria, Mali) : Communes et villages frontaliers des Départements de Birni N’Konni, Madaoua, Malbaza, Tassara et Tillia ;
  4. Zinder (frontière Nigéria) : Communes et villages frontaliers des Départements de Gouré, Dungass et Kantché ;
  5. Diffa (frontière Nigéria, Chad) : Communes et villages frontaliers des Départements de Goudoumaria, Mainé-Soroa, Diffa, Bosso, N’Guigmi et N’Gourti ;
  6. Agadez (frontière Algérie, Libye) : Communes et villages frontaliers des Départements d’Arlit, Iférouane, Thirozérine et Ingall ;
  7. Tillabéri (frontière Mali, Burkina Fasso) : Communes et villages frontaliers des Départements de Ayérou, Bankilaré, Gothèye et Téra ;

Missions du Cabinet Externe

Sous la supervision du chef de projet, basé au sein de l’unité Immigration and Border Management (IBM) au niveau de la mission OIM Niger à Niamey, le travail du cabinet externe consistera à contribuer à la réalisation d’une étude d’impact sur les cinq (5) catégories d’actions ci-dessous :

  1. Action 1 – Revue Documentaire : Collecte et examen des données secondaires sur la méthodologie d’engagement communautaire de l’OIM, le contexte local et des activités réalisées au Niger, en concertation avec les interlocuteurs clefs de l’unité IBM de la mission OIM Niger, du bureau régional de Dakar et du siège à Genève. Cette revue va permettre, outre l’examen de la pertinence et de la finesse de la méthode d’action dans le contexte local, sur base des études de perception et rapports existants, de reconstituer la situation de référence de l’intervention afin d’établir la baseline de comparaison ;

  2. Action 2 – Protocole de recherche / méthodologie : Production et soumission d’un protocole de recherche ou d’une méthodologie de l’étude intégrant entre autres un calendrier de la mission et les outils de collecte et d’analyse ci-après : la méthode d’échantillonnage, les questionnaires, grilles d’entretien, maquette de traitement et d’analyse des données, guide de formation des agents de collecte, etc. ;

  3. Action 3 – Collecte de donnée sur le terrain[3]: Collecte de données sur les sites touchées par les interventions précédentes, incluant la formation et supervision d’agents de collecte locaux (OIM apportera son appui dans le développement et la revue des outils et dans la sélection des enquêteurs locaux en collaboration avec les autorités locales) ;

  4. Action 4 – Traitement et analyse : Transcription des entretiens, agrégation, analyse et traitement statistique des données (graphiques, tableaux), analyse des nouvelles données comparativement à celles obtenues durant les études de perception réalisées auparavant dans lesdites régions mais aussi celles relatées au travers des différents résultats de l’étude de données secondaires et témoignages ;

  5. Action 5Rapport : Production d’un rapport exhaustif diffusable à l’échelle internationale sur les impacts de la méthode dite « Community engagement and Policing » au Niger ainsi que des présentations PowerPoint succinctes.

Il s’agit spécifiquement de :

Action 1

  • Collecter l’ensemble des documents existants sur les précédentes phases du programme d’engagement communautaire financé par le Département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique depuis 2016, y compris les rapports et les résultats ;

  • Etablir une situation de référence de comparaison dans les zones frontalières cibles au moyen d’étude de contexte, de témoignages et de recherches de données secondaires sur la zone ;

  • Procéder aux consultations nécessaires avec les experts IBM au Niger, au bureau régional de Dakar et au siège afin d’inscrire l’analyse spécifique du Niger dans les efforts et initiatives régionales et globales autour de l’engagement communautaire (do no harm) ;

  • Rassembler les textes et cadres existants au niveau national, régional et global sur la méthodologie afin de comparer son adéquation au Niger ;

Action 2

  • Définir un protocole d’enquête permettant une analyse de comparaison (préparer une base d’indicateurs en choisissant les termes de la comparaison) ;

  • Réalisation d’une collecte de données quantitatives sur la perception de la situation sécuritaire et de la gestion des frontières auprès des communautés des régions frontalières de Dosso, Maradi et Tahoua au moyen d’un questionnaire individuel à élaborer et administrer (logiciel KOBO sur tablettes ou smartphones);

  • Réalisation d’une collecte de données qualitatives sur la perception de la situation sécuritaire et de la gestion des frontières auprès d’informateurs clefs au sein des forces de défense et de sécurité ainsi que des autorités des Départements et Régionales au moyen d’entretiens semi-directifs à élaborer et administrer ;

  • Collecter des informations et des données secondaires de nature sociologiques, économiques, sécuritaires et migratoires qui caractérisent les zones et les communautés ciblées par le projet ;

Action 3

  • Sur la base de données reçues du terrain, assimiler, retranscrire, nettoyer et préparer les données dans une base de données prête à être analysées et archivées en suivant les règles standard de stockage et de protection des données ;

  • Procéder à un nettoyage des données en vérifiant la véracité initiale des données avec l’équipe du projet ;

  • Présenter un plan d’analyse des données selon les thématiques dictées par le chef de projet et son équipe ;

  • Analyser les données selon les thématiques indiquées par le chef de projet et son équipe et en suivant le plan d’analyse validé ;

  • Produire les graphiques, tableaux et autres supports analytiques dégageant les tendances, sur un fichier Excel connecté à la base de données ;

Action 4

  • Sur la base de données reçues du terrain et celle obtenue lors de l’étude de perception précédente réaliser une monographie pour chaque étude permettant la mise en évidence et le regroupement des données portant sur les mêmes caractéristiques ;

  • Produire une analyse comparée des données mettant en évidence les améliorations, détériorations ou stagnation des perceptions, compréhension, des aptitudes et pratiques des membres des différentes communautés aux frontières sur les enjeux de paix et sécurité ainsi que sur la gestion des frontières des communautés frontalières des régions de Dosso, Tahoua et Maradi ;

Action 5

  • Rédiger un rapport d’étude exhaustif en langue française qui contient l’interprétation et l’analyse de ces données, illustré par des graphiques, cartes et autres illustrations sur :

· L’évaluation du niveau de coopération/collaboration actuel des populations (y compris les dynamiques/initiatives de coopération transfrontalière) avec les forces de sécurité et les autorités en interne et avec celles des pays voisins, ainsi que leurs capacités/dispositions à mieux coopérer

· L’identification des mécanismes et procédures endogènes et contemporains de prévention et de règlement de conflits ainsi que les mécanismes et procédures de gestion des crises au niveau local tout en mesurant leurs efficacités

· La formulation de propositions/recommandations pour améliorer l’engagement des communautés dans la sécurité et la gestion des frontières

· La formulation de recommandations pour favoriser la coopération entre les forces de défense et de sécurité et les représentants des autorités politiques, administratives et coutumières, en particulier avec les services techniques en charge de la réaction aux crises

· La formulation de recommandations sur les équipements/moyens à fournir aux communautés frontalières pour renforcer leur participation à la sécurité locale, leurs capacités dans la gestion des situations de crise et la collaboration avec les autorités et les forces défense et de sécurité.

Le cabinet externe constitué d’un(e) consultant(e) principal(e), assisté(e) par un(e) consultant(e) national(e) recruté séparément, devra veiller particulièrement à l’atteinte des objectifs fixés à l’étude et pour cela, devra mettre au point une méthodologie de travail appropriée, des outils de travail adaptés et s’occuper de la formation, du déploiement, de la contractualisation (y inclus le paiement) et de la supervision (coordination) des enquêteurs prévus dans le cadre de la présente étude. Des termes de référence relatifs à la mission des enquêteurs seront rédigés à cet effet.

  1. Éducation, expérience et/ou compétences requises

Le cabinet externe devra proposer un consultant principal répondant au profil suivant :

  • Être titulaire d’un diplôme de niveau universitaire (Master ou PhD) en sociologie, anthropologie et/ou statistique et économie ;
  • Expérience avec des organismes ou instituts de recherche et statistique ;
  • Au-moins dix (10) ans d’expérience confirmée en étude diagnostique, anthropologique, sociologie du développement dans les espaces frontaliers ;
  • Connaissance et maitrise des outils de recherche, de collecte et de traitement de données (gestion des bases de données / Informatique) ;
  • Capacité à comprendre et analyser les modes de vie des populations frontalières, les dynamiques de coopération/collaboration, les us et pratiques coutumières, sociales, religieuses et leur influence sur le vécu quotidien et les relations de coopération transfrontalière et de collaboration avec les forces de défense et de sécurité ainsi que les autorités ;
  • Capacité à concevoir des outils de sensibilisation ;
  • Capacité rédactionnelle et de synthèse confirmée (des rapports rédigés pourraient être demandés en appui) ;
  • Capacité à produire une analyse comparée des données ;
  • Une connaissance approfondie du contexte sécuritaire du Niger en particulier et de la sous-région en général ;
  • Une expérience dans l’évaluation des mesures/procédures sécuritaires ainsi que des capacités de travail en équipe et sous pression seront un atout ;
  • Une expérience avérée de travail dans la zone serait un atout ;
  • Maîtrise du Français (langue de travail) et de l’Anglais. Note : La maitrise d’une/de plusieurs langue(s) locale(s) est un avantage ;
  • Bonne maitrise des logiciels traitement des données (Kobo, Excel, Access, SPSS, etc.) la connaissance de tous autres logiciels statistiques serait un avantage ;
  • Capacité d’organisation à travailler de façon autonome avec des dates butoirs serrées.

  • Déplacements nécessaires

Niger

  1. Compétences

Les candidats doivent faire preuve des compétences techniques et comportementales suivantes :

Responsabilités

  • Accepte et donne des critiques constructives
  • Suit toutes les procédures, processus et politiques de l’OIM
  • Respecte les dates butoir, les coûts et les exigences en matière de qualité des produits

· Evalue ses propres travaux et corrige ses erreurs

Communication

  • Partage activement les informations pertinentes
  • Communique, écrit clairement et efficacement
  • Écoute efficacement et communique clairement

· Parfaite maîtrise de la langue française

Planification et organisation

  • Sait prioriser ses objectifs
  • Organise les documents pour faciliter la passation du travail

· Identifie les risques et anticipe les problèmes potentiels

Professionnalisme

  • Maitrise tous les travaux liés à ses responsabilités
  • Intègre le genre si besoin, leurs points de vue et préoccupations, et favorise l’égalité de la participation des femmes
  • Persévérant, calme et poli face aux défis et au stress
  • Traite tous les collègues avec respect et dignité

· Travaille efficacement avec des gens de différentes cultures en s’adaptant aux contextes culturels pertinents

Esprit d’équipe

  • Contribue activement à l’efficacité d’un environnement agréable
  • Contribue et suit les objectifs de l’équipe
  • Recherche les commentaires et les réactions des autres
  • Soutient activement et met en œuvre les décisions finales du groupe

  • Budget

L’enveloppe de base est de 21 000 dollars.

Une offre financière sera demandée aux candidats retenus au cours de la deuxième étape de la sélection. Cette offre n’aura pas à inclure les frais liés au consultant national, ni aux enquêteurs terrains.

  1. Dossier de candidature

Le dossier de candidature doit être déposé sous un pli fermé (enveloppe marquée au dos « Consultation pour la réalisation d’une étude de perception ») à l’OIM Niamey, Avenue Maurice Delens, devra comprendre deux enveloppes fermées contenant :

  1. Les documents relatifs à la candidature avec :

  2. une lettre de motivation adressée à Madame la Cheffe de Mission de l’OIM Niger en précisant le ou les lots choisis ;

  3. un curriculum vitae du consultant principal – chef de mission n’excédant pas quatre pages avec deux personnes de référence à contacter en cas de besoin ;

  4. une liste de référence des prestations ou travaux similaires et les preuves de l’exécution de la bonne exécution de celles-ci (attestations de service fait ou de satisfaction, éventuellement extraits) ;

  5. Une offre technique comprenant :

  6. la compréhension des TdRs

  7. la méthodologie de travail

  8. un projet de plan de travail / chronogramme

[1] Avant le lancement et la mise en œuvre de la présente phase V de Flintlock, OIM a mis en œuvre 4 autres phases de l’intervention : Flintlock I (2017) à Diffa et Zinder, II (2018 – 2019) à Agadez et Tillabéri, III (2018 – 2020) dans le Liptako-Gourma et IV ( 2019 – 2021) à Maradi, Tahoua et Dosso.

[2] Les communautés locales, les forces de défense et de sécurité déployées aux frontières et les autorités centrales et locales

[3] Cette étude ainsi que tous les produits des connaissances de cette étude devront suivre les principes de l’OIM sur la protection des données (disponible ici : https://publications.iom.int/books/iom-data-protection-manual)

How to apply

Les dossiers complets sont à déposer sous pli fermé à l’OIM Niamey, Avenue Issa Beri, Rue IB-42, Porte 125, Plateau *BP 10260, Niamey, Niger, NIF 22093 ou par mail à l’adresse suivante *** [email protected]**

au plus tard le 10/04/2022 à 23H59 heure de Niamey.

L’ouverture des plis se fera selon les procédures internes de l’OIM.

L’OIM se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel à candidature.

Pour tout complément d’information, merci de prendre contact avec Dahlia EZEKWONNA à l’adresse suivant: [email protected] ou d’appeler au +227 20 75 25 07


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