Madagascar : ANALYSE DES RISQUES DE CATASTROPHES DU BASSIN VERSANT DE MIHARANA ET SOAHANY

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Croix-Rouge Française

  1. Contexte

La Croix Rouge française à Madagascar

La Croix-Rouge française (CRF) est une association française d’aide humanitaire créée en 1864 et faisant partie du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge depuis 1945. À l’international, la CRF est présente dans 21 pays. Depuis 2000, la Croix-Rouge française anime le programme régional PIROI (Plateforme d’Intervention Régionale de l’Océan Indien) dont l’objectif est de “réduire l’impact des catastrophes et les effets du changement climatique sur les populations de la zone Sud-Ouest de l’Océan Indien” par des activités de sensibilisation aux risques de catastrophes, de prévention, de préparation et de réponse aux catastrophes.

Les activités de la Croix-Rouge française à Madagascar

La Croix-Rouge française et la Croix-Rouge malgache (CRM) coopèrent depuis 2000 à travers la Plateforme d’Intervention Régionale de l’Océan Indien (PIROI) basée à La Réunion. La PIROI met en œuvre un programme régional de gestion des risques de catastrophes (GRC) couvrant notamment Madagascar. Une délégation permanente de la CRF a été présente à Madagascar de 2006 à 2012 grâce aux fonds de l’Union européenne et du gouvernement français. Depuis la fermeture de la délégation permanente de la CRF à Madagascar, la PIROI soutient annuellement les actions de la CRM dans le domaine de la gestion des risques (premiers secours, planification de contingence, prépositionnement et gestion de stocks de contingence, formations d’équipiers, sensibilisation aux risques naturels et/ou sanitaires…).

Au-delà des activités associées à des programmes de développement, la Croix-Rouge française soutient également la Croix-Rouge malgache dans la mise en œuvre de ses opérations d’urgence : La PIROI a soutenu 19 opérations d’urgence depuis 2000 à Madagascar. Ces interventions comprennent des activités dans les domaines des abris d’urgence, de l’eau, de l’assainissement et de la santé, ainsi que de la logistique. Le soutien de la CRF/PIROI dans le cadre des opérations d’urgences se matérialise le plus souvent par l’envoi de matériel de réponse sur place mais également par la mise à disposition d’experts, permettant d’accompagner le CRM dans la planification et la mise en oeuvre de ses opérations.

La Croix-Rouge Malgache

La Croix-Rouge malgache (CRM) a été fondée en 1915 et a été reconnue par le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge en 1963 suite à la signature par le gouvernement malgache des conventions de Genève de 1949. C’est une association de secours volontaire, reconnue d’utilité publique selon le décret 63-489 du 07 août 1963.

Actuellement, la CRM compte 30.000 membres et 14.300 bénévoles. Le siège national de la Croix-Rouge malgache est situé à Antananarivo et compte un total de 64 employés. Les 22 antennes se trouvent dans les 22 capitales provinciales du pays. En 2013, deux entrepôts d’approvisionnement humanitaire ont été construits à Toamasina, dans la région d’Atsinanana, et à Antananarivo. Les priorités stratégiques de la Croix-Rouge malgache pour la période (2021-2025) sont :

  • Priorité stratégique 1 : Gestion des risques de catastrophes, crise humanitaire et changement climatique.
  • Priorité stratégique 2 : Développement organisationnel de la Société Nationale
  • Priorité stratégique 3 : Diplomatie humanitaire et partenariat.

Au cours des quatre dernières années, la CRM a pris différentes mesures visant à accroître la transparence, à améliorer la responsabilité et à renforcer la confiance entre la CRM et ses partenaires (par exemple, changement de personnel au siège, accord-cadre avec le BIANCO – Bureau d’anti-corruption -, processus ISO 9100 pour le système de gestion en cours, demande d’appui pour les audits externes, banque en ligne accessible aux SNP, etc.).

Outre la Croix-Rouge Malgache, deux autres sociétés nationales partenaires de la Croix-Rouge sont présentes dans le pays : la CR allemande, la CR du Luxembourg, ainsi que la FICR et le CICR. La Croix-Rouge française se coordonne étroitement avec tous les membres du Mouvement de la Croix-Rouge dans le pays, afin d’assurer les synergies d’actions.

Le bassin versant de Miharana et Soahany

Le bassin versant de Miharana et Soahany, se trouve dans la région de Melaky, plus précisément dans le district de Antsalova. D’une surface de 439 198 ha, on estime que 121 664 ha contribue aux engagements de Madagascar dans le cadre de l’initiative African Forest Landscape Restoration Initiative, AFR100, dont l’objectif est de restaurer les paysages forestiers (100 millions d’hectares à l’horizon 2030 sur l’ensemble de l’île).

Ce bassin versant situé à l’Ouest de Madagascar se caractérise par un réseau hydrographique qui se jette dans le Canal du Mozambique en de longs deltas fertiles. Les mangroves à l’intérieur des terres et sur les côtes qui représentent la majorité des mangroves du pays pourvoient la population en alimentation par la production des ressources halieutiques et par l’agriculture pratiquée autour.

Cette population classée comme faisant partie des plus pauvres de Madagascar, travaille essentiellement dans le secteur primaire. On y cultive en majeure partie le riz mais également des tubercules et des céréales qui, avec les produits issus de l’élevage et de la pêche approvisionnent les marchés. Cependant, à cause du mauvais état des infrastructures routières, de nombreuses communes restent très difficiles d’accès et enclavées. Ceci limite l’approvisionnement et le déplacement des personnes et entraîne le grand banditisme qui touche notamment l’élevage des zébus.

En effet les infrastructures sont limitées dans ces régions comme le montre la figure 1 dont les informations sont tirées d’OpenStreetMap (OSM). Outre les infrastructures routières, l’accès à l’eau et à l’électricité y sont aussi très faibles. La répartition inégale des infrastructures scolaires et le manque d’enseignants y entraînent également un état de faiblesse du système éducatif et le même problème se pose pour les infrastructures sanitaires.

Figure 1 : Infrastructures des bassins versants de Miharana et Soahany (Source : OSM)

Ce bassin versant est également caractérisé par la présence de zones protégées (figure 2) telles que le Parc National du Tsingy de Bemaraha et du complexe Tsimembo-Manambolomaty ainsi que des sites forestiers limitrophes sous gestion communautaires (mangroves, forêts sèches).

Figure 2: Zones protégées dans les bassins versants de Miharana et Soahany

Aléas

Les populations du bassin versant de Miharana et Soahany ont dû faire face ces dernières années à différents types d’aléas : les cyclones, les inondations, les glissements de terrainmais également les incendies.

En effet, au cours des quarante dernières années, ces régions ont subi 9 cyclones qui ont engendrés pour près de 60% d’entre eux, des inondations durables qui affectent les zones côtières identifiées comme vulnérables (EM-DAT).

En 2020 et 2021, des précipitations excessives en quantité et en intensité ont provoqué des inondations accompagnées de glissements de terrain provoquant la rupture des diguettes, l’ennoiement et/ou l’ensablement des rizières, et des dégâts en zone urbaine en aval des fleuves.

Les incendies font également partis des aléas récurrents, cependant, il est important de mentionner qu’à Madagascar, bien que certains feux soient effectivement spontanés dans des périodes où la forêt est moins arrosée et reçoit la foudre, la majorité des feux sont d’origine anthropique et consistent en des « feux de brousse » qui reconstituent les jeunes pousses dans les savanes et des « feux d’abattis-brûlis » pour cultiver après la défriche. La pratique des « feux de forêt » est liée à la pratique locale de l’agriculture y compris du fait des populations migrantes. Les éventuelles dégradations des sols qui pourraient en résulter conduisent à terme à la recherche de nouvelles terres à cultiver, sur place ou ailleurs, et dans ce dernier cas induisent des déplacements des populations agricoles.

A ces aléas, s’ajoutent les épidémies (choléra, peste, rougeole) qui ont déjà sévi à Madagascar, ainsi que les invasions d’insectes comme le criquet qui a notamment fait des ravages dans le Sud du pays en 2010-2011 en affectant 2 300 000 personnes. Les phénomènes de pollution notamment liés à quelques exploitations minières sont également à prendre en considération, ceux-ci impactant l’environnement.

Lieu de consultation

La consultation sera donc menée dans le bassin versant de Miharana et Soahany, dans la région de Melaky, district de Antsalova.

Le projet de Restauration des paysages en faveur de la résilience des communautés et des forêts aux aléas notamment climatiques (WWF-CRF).

Le projet proposé relève d’une approche territoriale intégrée de la conservation de la nature et de l’amélioration de la résilience des communautés humaines vivant dans deux grands bassins versant ruraux.

L’objectif global du projet est de mener une approche intégrée de bassin versant incluant :

i) une gestion durable des ressources forestières existantes en adressant les facteurs de déforestation. Cela inclut une collaboration avec les aires protégées du parc national du Tsingy de Bemaraha, du Complexe Tsimembo-Manambolomaty, ainsi que les sites forestiers limitrophes sous gestion communautaires (mangroves, forêts sèches) ;

ii) la restauration des écosystèmes forestiers naturels à la biodiversité unique du bassin versant de Manambolo et de Soahany, ainsi que

iii) l’amélioration des conditions socio-économiques et de la résilience des communautés.

Les objectifs spécifiques sont les suivants :

  1. Restaurer les bassins versants

11. Gérer durablement les ressources naturelles (eaux, sols, halieutiques, forestières) toute en ayant une approche intégrée de bassin et à travers une planification locale de gestion des espaces forestiers et agricoles ; les actions menées appuieront entre autres, les institutions étatiques décentralisées, les communautés et les OSCs dans la mise en œuvre de cette planification ;

12. Mener des actions de restauration écologique (espèces et habitats cibles) dans le bassin versant de Manambolo et Soahany en vue de réduire la dégradation en amont et la dégradation des écosystèmes en aval. Les actions menées se référeront d’une étude au préalable du projet, l’analyse se focalisera essentiellement sur ; i) l’historique et causes de dégradation de l’écosystème terrestre, les contextes socio-économiques et environnementaux des zones concernées ; ii) la spatialisation du bassin versant en vue d’identifier, de localiser, de catégoriser et d’évaluer des opportunités de restauration en tenant compte des niveaux et des facteurs de dégradation pour prioriser les actions de restauration nécessaires ;

2. Renforcer la résilience des communautés

21. Mettre en place des moyens de prévention des risques de catastrophes pour les structures locales (y compris la Croix Rouge Malagasy, et les institutions locales de gestion des risques de catastrophes) ;

22. Renforcer la résilience des communautés limitrophes des ressources en amont, des communautés dépendantes des activités agricoles et de pêche en aval des bassins versants.

23. Améliorer la gouvernance des écosystèmes terrestres et des mangroves en construisant sur les dynamiques créées par le projet et tirant toute l’expérience et les leçons des actions jusqu’ici entreprises.

2. Etude

Objectif et portée de la consultance

L’objectif de la consultance est d’entreprendre une évaluation des risques de catastrophes et de la gestion des risques de catastrophes dans le bassin versant de Miharana et Soahany afin d’affiner la stratégie et les zones d’intervention du projet.

Afin de soutenir le développement d’un plan d’action RRC, l’ensemble du paysage de ce bassin versant sera étudié, en adoptant une analyse multirisque prenant en compte tous les risques potentiels (cyclones, inondations, glissements de terrain etc.) dans cette zone et une analyse multisectorielle comprenant les interactions et les interdépendances entre les écosystèmes (par exemple les mangroves et les forêts sèches) et les systèmes socio-économiques humains. L’approche du bassin versant doit prendre en compte les analyses géologiques, hydrologiques (eaux souterraines et de surface) et d’occupation des sols de la zone ainsi que leur impact sur la communauté et une étude des vulnérabilités/risques.

Plus précisément, l’étude couvrira l’évaluation de l’exposition, des vulnérabilités, des mécanismes d’adaptation existants et des capacités des communautés et des institutions dans la zone cible à gérer les catastrophes, sur la base de la compilation des données secondaires existantes ( études et/ou données existantes des Comités de District de Gestion des Risques et des Catastrophes (CDGRC), des Comités Régionaux de Gestion des Risques et des Catastrophes (CRGRC) et autres institutions pertinentes) et la collecte de données (par exemple, des stations météorologiques). L’étude sera utilisée pour affiner la stratégie de gestion intégrée des catastrophes du projet.

L’étude devra : (i) identifier les zones d’intervention, (ii) identifier le système de gouvernance des risques existant dans le bassin versant, (iii) proposer les interventions physiques et non-physiques nécessaires à l’atténuation, la prévention et la préparation aux catastrophes dans le bassin versant de Miharana et Soahany mais également à la restauration et à la conservation de l’environnement local.

L’étude comprendra les éléments suivants :

  • Une analyse des risques ainsi qu’une cartographie des risques pour chaque aléa rencontré dans la zone d’étude et une cartographie multirisque. Ces études devront porter sur l’ensemble du bassin versant et être détaillées jusqu’au niveau communautaire (événements historiques, analyse des vulnérabilités et des capacités pour chaque aléas, carte d’indice de vulnérabilité, carte d’indice d’occupation des sols, etc.)
  • Une cartographie des acteurs clés dans le bassin versant incluant les forces et les faiblesses de chacun et le système de gouvernance des risques existant dans le bassin versant.
  • Des recommandations sur le management des risques de catastrophes, incluant les solutions fondées sur la nature pour réduire les risques de catastrophes, adaptées au contexte du bassin versant (type de capacité requise et proposition de calendrier proposé pour la mise en ouvre des SfN). Les recommandations doivent être spécifiques en termes de lieux, d’impacts et de coûts estimés. La priorité est donnée aux solutions peu coûteuses, gérées localement et fondées sur la nature (green).

Le diagnostic permettra de :

  • Mieux comprendre le paysage des bassins versants de Miharana et Soahany, ainsi que les interactions et interdépendances entre les écosystèmes (par exemple, les mangroves), les systèmes socio-économiques humains, les mécanismes institutionnels et les connaissances traditionnelles.
  • Analyser la géologie, l’hydrologie (eaux souterraines et eaux de surface), l’occupation des sols et la manière dont ceux-ci affectent la vulnérabilité des communautés du district d’Antsalova.
  • Comprendre les risques de catastrophes, leur prévention, leur atténuation et leur préparation dans ce contexte paysager et faire un diagnostic du bassin versant.
  • Identifier les domaines d’amélioration de la gestion des risques de catastrophes, y compris l’amélioration des Systèmes d’Alerte Précoce (SAP), les pratiques de RRC au niveau communautaire et la préparation aux catastrophes au niveau institutionnel dans le district de Antsalova .
  • Suggérer la meilleure combinaison de mesures, structurelles et non structurelles, pour réduire les risques de catastrophes et atténuer les conséquences une fois qu’une catastrophe se produit dans cette zone, en ce qui concerne le cycle de l’eau et la gestion des terres dans leur ensemble.

Méthodologie suggérée

Une méthodologie appropriée devra être déterminée par le consultant et validée par la CRF et le WWF. Il est proposé que le consultant considère la séquence d’action suivante pour atteindre les résultats souhaités :

1.Collecte de données

Le consultant devra collecter toutes les données relatives à la zone d’étude en utilisant les connaissances scientifiques et, en particulier, le système d’information géographique (SIG) et les données statistiques de la zone. Par conséquent, si ces données ne sont pas disponibles, des enquêtes de terrain seront nécessaires pour extraire des informations à partir des propres observations du consultant et des entretiens avec la population locale et les parties prenantes.

2.Etude théorique

Le consultant devra réaliser une étude documentaire détaillée en passant en revue les rapports et données techniques existants provenant de diverses sources, à savoir les ministères/institutions gouvernementales, les agences des Nations Unies, les ONG, les centres de recherche internationaux et autres. Les rapports techniques relatifs à l’atténuation des catastrophes et aux infrastructures des bassins versants, y compris leur gestion (canaux de drainage/diversion, système d’irrigation et autres installations) seront encouragés. Grâce à toutes les informations collectées, l’étude théorique devra permettre d’identifier les zones à fort risque du bassin versant de Miharana et Soahany sur lequel se fera l’étude terrain.

3.Etude terrain

Le consultant effectuera une étude de terrain sur les zones à fort risques identifiées précédemment afin de vérifier l’information secondaire provenant des documents / cartes existants. L’étude de terrain devra également valider l’information sur la géologie, l’hydrographie et l’occupation des sols du bassin versants ainsi que toutes les autres données provenant des différents types d’aléas (cyclones, inondations, feux de brousse, etc.) et les vulnérabilités et capacités des communautés.

Livrables et calendrier

Le consultant sera responsable de la livraison et de la qualité technique des produits finaux tels qu’énumérés ci-dessus

Langue : tous les documents devront être fournis en français

D1 – Atelier de lancement : présentant les objectifs de la mission, sera organisé au début de la consultance. Cet atelier servira également à échanger avec toutes les parties prenantes et à recueillir leurs recommandations pour le bon déroulement de la mission. Un rapport sera rédigé pour compiler les points clés et les recommandations des participants.

D2 – Document méthodologique (validé par la CRF/WWF avant l’étude) : une note méthodologique présentant les objectifs et le format de l’étude. Cette note comprendra également les questionnaires proposés pour les entretiens avec les différentes parties prenantes. Elle sera rédigée après l’atelier de lancement. La méthodologie sera envoyée à la CRF.

D3 – Premier Atelier de restitution et rapport préliminaire : présentant à la CRF, le WWF et les partenaires les résultats préliminaires sur l’analyse de risques issus des données secondaires et de l’étude théorique.

D4 – Deuxième atelier de restitution: Après l’étude terrain, une présentation (PPT) des éléments clés des résultats du diagnostic sera partagée avec la CRF, le WWF et les partenaires lors de l’atelier de restitution. Cette présentation sera revue et complétée pour l’atelier et la validation de la version finale du rapport technique.

D5 – Rapport technique : détaillant l’analyse des risques de catastrophes en tenant compte du réseau hydrographique, de l’utilisation des terres, des caractéristiques géomorphologiques, des vulnérabilités, etc. et en fournissant des recommandations pour l’atténuation des risques de catastrophes et les mesures de préparation au niveau communautaire et des institutions locales en priorisant les solutions fondées sur la nature. Une première version du rapport sera soumise à discussion avant la version finale. Une réunion de validation aura lieu afin de valider le résultat final.

Le rapport devra détailler tous les aspects spécifiés ci-dessous :

  • Méthodologies, plan de travail et budget détaillé à valider par la CRF/WWF avant l’étude.
  • Étude documentaire détaillée des rapports et des données existants et/ou collecte et analyse des données de la zone d’étude.
  • Analyse des impacts potentiels des différents types de risques de catastrophes sur la communauté et l’environnement, en particulier les parcs naturels au sein des bassins versants
  • Analyse des risques et cartographie des risques pour chaque aléa rencontré dans la zone d’étude et une cartographie multirisque. Celles-ci doivent porter sur l’ensemble du bassin versant et être détaillées jusqu’au niveau communautaire.
  • Analyse de la résistance des infrastructures (notamment barrages, digues et déviations de la rivière) mises en place dans le district d’Antsalova, en intégrant une perspective historique dans l’analyse de ces infrastructures pour comprendre le risque de catastrophes.
  • Cartographie des acteurs clés incluant les forces et les faiblesses de chacun et le système de gouvernance des risques existant dans le bassin versant.
  • Recommandations sur l’identification et la hiérarchisation des mesures d’atténuation, de préparation des catastrophes pour la zone d’étude en tenant compte des solutions fondées sur la nature (identification de l’emplacement, partage des rôles et des responsabilités et suggestion d’une méthodologie pour entreprendre ces mesures d’atténuation des catastrophes).

D5 – Atelier final : pour valider les résultats de l’étude par la Croix Rouge, le WWF et les autorités gouvernementales, sera organisé à la fin de la consultance. Cet atelier servira à valider la recommandation du rapport final et les résultats auprès de toutes les parties prenantes. Un rapport d’atelier sera rédigé.

Livrables

Date d’échéance prévue :

D1 – Atelier de lancement : X

D2 – Document méthodologique : X + 1 semaine

D3 – Premier atelier de restitution et rapport préliminaire : X + 2 semaines

D4 – Deuxième atelier de restitution : X + 4 semaines

D5 – Rapport technique: X + 5 semaines

D6 – Atelier final : X + 5 semaines

Durée totale (indicatif) :

Période prévue : 5 semaines. A adapter si nécessaire

Date de début prévue : 20 07 2022 (ou avant si possible)

Date de fin prévue : 02 09 2022

Un calendrier détaillé doit ê


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