International Consultant

International Organization for Migration

Contexte :

La gestion des flux migratoires est l’un des défis majeurs auxquels le Niger est confronté ces dernières années. Par sa situation géographique[1], et en sa qualité de pays membre de la CEDEAO et signataire de son protocole de libre circulation, le pays est un important point de transit pour les migrants sub-sahariens originaires principalement de l’espace CEDEAO cherchant de meilleures conditions de vie et d’opportunités professionnelles, avec l’Europe comme première destination. Aussi, en plus d’être un pays de transit, le Niger est également un pays d’origine et de destination. Ces mouvements sont le plus souvent irréguliers et peuvent mettre les migrants face à des risques liés à des activités criminelles telles que le trafic et la traite de personnes.

En raison de ces implications, notamment en termes de droits humains, l’État nigérien est appelé à développer une gestion migratoire fondée sur ses engagements juridiques internationaux et communautaires. Ces engagements impliquent une responsabilité de protection des droits et libertés fondamentaux de tous les migrants se trouvant sous la juridiction du Niger. Toutefois, en pratique, le pays a développé une stratégie de gestion qui se manifeste principalement par des mesures de lutte contre le trafic illicite des migrants en application de la loi relative au trafic illicite des migrants[2]. Cette approche sécuritaire a eu pour effet une forte diminution des mouvements vers la Libye et l’Algérie observée par l’OIM à partir de la première moitié de 2018 avec pour conséquence l’ouverture de nouvelles routes alternatives à fort risque pour les migrants.

Ainsi, le principal défi pour l’Etat et ses partenaires est d’avoir une vision à long terme d’une gestion intégrée de la migration qui soit soutenue par un cadre législatif et juridique modernisé en conformité avec les instruments internationaux dont le Niger est signataire et avec les engagements pris par le Niger dans les instances internationales dédiées à la migration. En réponse à ce défi, le Niger s’est engagé autour d’instruments internationaux comme le Pacte Mondial pour les Migrations (PMM)[3]. En tant que signataire du PMM, le Niger s’est engagé à mettre en œuvre, dans la mesure de ses possibilités, les objectifs du PMM jugés prioritaires parmi les 23 objectifs que comporte le Pacte. Dans le cadre du projet DANIDA phase II, le Gouvernement a requis l’appui de l’OIM pour l’accompagner à mettre en œuvre quelques objectifs prioritaires suivants :

  • Objectif 1 : Collecter et utiliser des données précises et ventilées qui serviront à l’élaboration de politiques fondées sur la connaissance des faits ;
  • Objectif 14 : Renforcer la protection, l’assistance et la coopération consulaires tout au long du cycle migratoire ;
  • Objectif 21 : Coopérer en vue de faciliter le retour et la réadmission des migrants en toute sécurité et dignité, ainsi que leur réintégration durable ;
  • Objectif 23 : Renforcer la coopération internationale et les partenariats mondiaux pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

Au niveau national, l’Etat a mis en place sa Politique Nationale de la Migration (2020 – 2035) autour de trois principaux axes : (1) Exploitation des potentialités de la migration » ; (2) « Protection et assistance aux migrants, aux réfugiés et aux populations hôtes » ; et (3) « Gestion des flux migratoires ».

Dans ce contexte, à la suite d’une phase pilote (décembre 2017 – septembre 2019), en articulation au Document de Programme Pays « Danemark – Niger 2017 -2022 », l’OIM a bénéficié d’un financement de l’Ambassade du Danemark / Coopération danoise pour le développement (DANIDA) pour renforcer les capacités de gestion des migrations à travers un projet intitulé « Appui au renforcement de la gestion de la migration au Niger – Phase II ». L’intervention s’inscrit dans la stratégie plus large des donateurs, qui vise à soutenir la gouvernance démocratique, la stabilité et la gestion des migrations au niveau national.

L’objectif de ce projet est de renforcer les capacités du Gouvernement du Niger pour une gestion intégrée de la migration, respectueuse des droits de l’homme et incluant l’accompagnement du retour des migrants vers leurs pays d’origine.

Trois effets directs sont attendus :

(1) : Les acteurs institutionnels de la gouvernance de la migration démontrent de meilleures capacités techniques et de coordination de la gestion de la migration (Partenaire de mise en œuvre : Cadre de Concertation des Migrations (CCM)) ;

(2) : Les acteurs des données migratoires démontrent de meilleures capacités de gestion de l’information et des outils statistiques migration (Partenaire de mise en œuvre : Institut National de la Statistique (INS)) ;

(3) : Les acteurs nationaux, les parties prenantes régionales et les services consulaires des pays d’origine démontrent de meilleures capacités de coordination de la gestion des retours des migrants (Partenaire de mise en œuvre : Direction de la Surveillance du Territoire (DST)).

Après 24 mois d’exécution, conformément au document de projet, il est nécessaire de conduire une évaluation finale de l’intervention sur la base des présents Termes de Références (TDR).

  1. But et objectifs de l’évaluation

Cette évaluation finale a pour but d’apprécier l’étendue des accomplissements et changements opérés par rapport à l’objectif et aux résultats escomptés du projet.

Les résultats et les recommandations de l’évaluation seront principalement utiles au bailleur – l’Ambassade du Danemark / Coopération danoise pour le développement (DANIDA), afin qu’ils puissent juger de la pertinence de l’intervention en lien avec le cadre stratégique DANIDA, l’efficacité et l’efficience des composantes de l’intervention. Aussi, par son caractère formatif, cette évaluation, à travers ses conclusions, devrait permettre aux bailleurs potentiels d’éclairer leurs prises de décisions quant au financement de phases additionnelles, sur la base des opportunités et des lacunes identifiées par l’évaluation. En outre, l’évaluation est menée à l’intention des gestionnaires de projets de l’OIM afin qu’ils puissent améliorer la conception et la mise en œuvre des activités, projets ou programmes en cours ou futurs. Enfin, l’évaluation est menée à l’intention de l’équipe du projet, afin qu’elle puisse documenter les leçons apprises et les bonnes pratiques.

Par ailleurs, il est de l’évaluateur une actualisation du statut des indicateurs de suivi du projet mentionné dans l’annexe 1 des TDRs à toutes fins utiles.

  1. Portée de l’évaluation

L’évaluation finale prendra en compte tous les résultats observables depuis le début de la mise en œuvre du projet le 15 septembre 2020 au 15 octobre 2022.

Sur le plan géographique, l’exercice d’évaluation portera sur le niveau central à Niamey où la plupart des activités ont eu lieu. Dans la mesure du possible, le niveau local sera pris en compte à travers les régions ciblées par le projet (Tahoua, Zinder et Agadez).

  1. Critères et questions d’évaluation

Critères d’évaluation

Pour la présente évaluation, les critères d’évaluation de l’OCDE / DAC suivants seront utilisés : pertinence, efficience, efficacité, cohérence, impact et durabilité. Seront également pris en compte le genre et les droits humains.

Questions d’évaluation

Sur la base des critères d’évaluation, la série de questions d’évaluation est proposée. Ces questions pourront être affinées avec des sous-questions, des indicateurs, des outils et sources de collecte consignés dans la matrice d’évaluation qui sera proposée dans le rapport de démarrage.

Critères

Questions

  1. Pertinence
  • L’intervention était-elle formulée de sorte à répondre aux priorités internationales, régionales et nationales en termes de gouvernance de la migration ?
  • Dans quelle mesure le projet est-aligné avec les priorités du bailleur DANIDA ?
  • Le projet a-t-il été bien formulé selon les directives OIM en matière de formulation de projets ?
  • Dans quelle mesure les effets et les produits attendus restent-ils pertinents comme initialement prévu en termes de besoins des bénéficiaires et celles des autres parties prenantes ?
  • Dans quelles mesures les activités et produits du projet sont-ils articulés aux effets et à l’objectif de l’intervention ?
  • Dans quelle mesure le projet s’est-il adapté à l’évolution de son environnement, notamment sur le plan politique et sécuritaire et quelles stratégies d’atténuation des risques ont-elles mises en place ?
  1. Efficacité
  • Dans quelle mesure les résultats escomptés du projet ont-ils été atteints ?
  • Quels sont les facteurs externes majeurs qui ont influencé (positivement et/ou négativement) l’atteinte des résultats attendus (y compris en termes de synergies) ?
  • Dans quelle mesure la collaboration et la coordination avec les parties prenantes, notamment les partenaires de mises en œuvre du projet, ont-elles été efficaces et comment ont-elles (les parties prenantes) été associées aux différentes étapes du projet ?
  • Dans quelle mesure le projet s’est-il adapté à la pandémie de COVID-19 afin de garantir l’atteinte des résultats ?
  1. Efficience
  • Les financements mobilisés pour le projet étaient-ils suffisants pour la réalisation de toutes les activités et l’atteinte des résultats escomptés ?
  • Les activités du projet auraient-elles pu être mises en œuvre avec moins de ressources tout en ne réduisant pas la qualité et le nombre des résultats ?
  • Dans quelle mesure les mécanismes mis en place ont-ils permis d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles, accroitre les synergies et la complémentarité dans l’action ?
  • Dans quelle mesure le projet a-t-il été mis en œuvre et ses résultats atteints dans les délais impartis ?
  • Dans quelle mesure le dispositif de gestion, de coordination et de Suivi & Evaluation utilisés ont-ils permis d’assurer une gestion efficiente du projet ?
  1. Durabilité
  • Quel a été le degré d’appropriation du projet par les bénéficiaires, notamment les services techniques gouvernementaux au niveau central et local aux différentes étapes du projet (conception, réalisation et suivi des activités en vue d’assurer leur bonne continuité) ?
  • Quels résultats du projet sont susceptibles de se poursuivre après la fin du projet ?
  • Dans quelle mesure les partenaires du projet ont-ils les capacités financières et techniques pour continuer à maintenir les bénéfices du projet à long terme ?
  • Quelles sont les stratégies et mécanismes envisagées pour assurer la documentation, la diffusion, la valorisation, la réplication ou l’extension des résultats atteints ?
  1. Cohérence
  • Cohérence interne : dans quelle mesure le projet a-t-il créé des synergies et des liens entre d’autres interventions mises en œuvre par d’autres unités de l’OIM Niger ainsi que par d’autres agences des Nations Unies au Niger ?
  • Cohérence externe : dans quelle mesure le projet a-t-il créé des synergies et des liens entre les interventions, stratégies et politiques des gouvernements, des communautés et des donateurs dans cette thématique ?
  1. Impact
  • Quels ont été les effets positifs/négatifs et souhaités/non souhaités produits par le projet ?
  • Quels sont les changements observés au niveau de l’impact et des trois effets du projet ?
  • L’impact provient-il des activités du projet, de facteurs externes ou des deux ?
  • Le projet a-t-il pris des mesures en temps opportun pour atténuer les effets négatifs imprévus ?
  1. Genre et droits humains
  • Dans quelle mesure la dimension genre a-t-elle été intégrée dans le cycle du projet et plus particulièrement dans la formulation, la planification, la mise en œuvre, le suivi et le rapportage ?
  • Les données collectées sont-elles désagrégées de manière appropriée (par exemple, par âge, handicap, sexe, nationalité, statut migratoire) ?
  • Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué à l’intégration du genre et aux approches fondées sur les droits humains ?
  • Y a-t-il des défis ou des lacunes non prévus en matière de genre ?
  1. Approche méthodologique

Pour la présente évaluation, des données quantitatives et qualitatives seront collectées et analysées pour alimenter les conclusions. Seront priorisés, un examen systématique de tous les documents relatifs au projet ainsi que des entretiens avec les informateurs clés sur le terrain. Il est attendue que la méthodologie d’évaluation soit affinée et détaillée par l’Evaluatrice / Evaluateur dans la proposition technique ainsi que dans le rapport de démarrage.

  1. Ethique, normes et standards pour l’évaluation

L’évaluation sera menée conformément aux normes et standards d’évaluation du Groupe des Nations Unies pour l’Evaluation (GNUE). Ces normes et standards seront également un élément clé du système de gestion de la qualité de la présente évaluation.

L’évaluation sera également menée conformément aux principes de protection des données de l’OIM.

  1. Livrables de l’évaluation

Dans le cadre de l’évaluation, l’évaluateur/rice devra produire les livrables suivants :

Numero

Livrables

Description

1

Rapport de démarrage

Il doit inclure les questions définitives de l’évaluation, la matrice d’évaluation, les outils de collecte de données, ainsi qu’un échéancier détaillé de l’évaluation.

A soumettre à la validation de l’équipe de gestion de l’évaluation au sein de l’OIM, avant les visites de terrain.

2

Constats préliminaires

L’objectif de cette présentation est de fournir une opportunité de validation initiale des documents techniques et des constatations de l’évaluateur/rice à la suite des entretiens avec les personnes ressources sur le terrain.

3

Rapport provisoire (dont le statut des indicateurs de suivi du projet actualisé)

Il sera soumis à la revue et aux observations de l’équipe de gestion de l’Evaluation et des parties prenantes du projet.

Le rapport intégrant les observations sera partagé avec l’évaluateur/rice pour prise en charge.

4

Rapport final

Il intègre les commentaires / observations du rapport préliminaire et comprend un résumé exécutif des résultats de l’évaluation et ses recommandations. Les présents TDRs, le rapport de démarrage, le rapport provisoire, la liste de tous les documents examinés et la liste de toutes les personnes interrogées seront ajoutés en tant qu’annexes au rapport d’évaluation final.

Il doit suivre le modèle de l’OIM pour les rapports d’évaluation finaux à partager.

5

Résumé / Brief du rapport final sous format OIM

Présentée sur deux pages, ce livrable devra résumer les principaux résultats, conclusions, et les recommandations de l’évaluation selon un modèle qui sera fournis par l’OIM.

6

Ébauche du cadre de réponses du Management de l’intervention aux recommandations formulées (Management Response Framework)

Ce document suivra le modèle préconisé par l’OIM.

7

Données brutes et nettoyées issues de la phase de collecte de l’évaluation

Elles devront être mises à disposition sous un format exploitable (Excel, etc.)

Tous les droits de propriété intellectuelle sur les résultats des services mentionnés dans le contrat appartiendront exclusivement à l’OIM, y compris le droit de remettre du matériel à un tiers. Compte tenu de l’aspect formatif de l’évaluation, l’OIM se réserve le droit de publier les livrables finaux afin de promouvoir la transparence et l’utilisation publique des résultats des évaluation sur le site web ci-après : https://evaluation.iom.int/

la formulation de recommandations sur l’intégration du nexus dans les politiques publiques ; lesquelles seront validées au sein d’une note politique interministérielle de haut niveau afin de favoriser leur intégration dans les politiques publiques. Le projet MECC a tenu trois ateliers en mars, août et enfin octobre dans le processus de rédaction de l’étude nationale sur lien entre migration environnement et changement climatique qui exigent la présente consultation afin de produire le rapport de l’atelier final, informé par les ateliers qui ont précédés.

[1] Le Niger partage 5 688 kilomètres de frontières avec sept pays à savoir l’Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, la Lybie, le Mali et le Nigéria.

[2] Loi 2015-36 du 26 mai 2015 relative au trafic illicite des migrants et l’Ordonnance N° 2010-86 du 16 décembre 2010 sur la lutte contre la traite des personnes.

[3] https://www.iom.int/fr/pacte-mondial-sur-les-migrations

Fonctions / Responsabilités :

La mission d’évaluation sera gérée selon les rôles et responsabilités suivants :

  • L’évaluateur/rice fournira les livrables présentés ci-dessus (Section VII.) ;

  • Placées sous le lead de la Responsable de l’Unité « Migration Governance » de l’OIM Niger, l’équipe de gestion de l’évaluation sera composée des Responsables des Unités « Gestion Intégrée des Frontières – IBM » et « Données et Recherches sur les Migrations – MDR *»*avec l’appui du Chargé de Suivi et Evaluation de l’unité MRRM et de l’équipe de gestion du programme DANIDA II autour des principales responsabilités suivantes :

    • La coordination de la réunion de lancement qui sera organisée au début du processus d’évaluation afin de s’assurer que l’équipe du projet et l’évaluateur/rice ont une compréhension commune du mandat de l’évaluation, des questions et de la méthodologie d’évaluation ainsi que des différents rôles et responsabilités.
    • La coordination des réunions avec les principales parties prenantes, y compris les partenaires de mise en œuvre du projet et d’autres partenaires du projet ;
    • La revue et l’approbation finale des livrables de l’évaluation ;
    • La coordination des observations / contributions reçues de l’OIM, et des autres parties prenantes sur le rapport d’évaluation ;
    • La fourniture d’un retour d’information consolidé et de commentaires en temps opportun à l’évaluateur/rice(s).
  • Le Responsable Suivi et Evaluation de l’OIM Niger veillera à faciliter la réalisation de ces tâches et consultera le Responsable Régional Suivi et Evaluation (OIM WARO) – ROMEO au besoin ;

  • L’unité Communication de l’OIM Niger veillera à orienter et appuyer l’équipe dans la dissémination des livrables clé de l’évaluation selon les standards OIM.

  1. Calendrier

Il est attendu que la mission d’évaluation porte sur la période du 14 novembre au 15 décembre 2022 à titre indicatif. Ce calendrier sera actualisé dans l’offre technique et le rapport de démarrage de l’offre sélectionnée.

Numéro d’activité

Activités

Responsable

Dates – durée

Lieux

1

Réunion de cadrage (date de démarrage du contrat)

Consultant(e), OIM, bailleur et partenaires étatiques (CCM, INS et DST)

14 novembre 2022

Niamey

2

Revue documentaire

Consultant(e)

14 – 16 novembre 2022

Niamey

3

Soumission du rapport de démarrage

Consultant(e)

17 novembre 2022

Niamey

4

Réunion de présentation et validation du rapport de démarrage

Consultant(e), OIM, bailleur et partenaires étatiques (CCM, INS et DST)

22 novembre 2022

Niamey

5

Visite de terrain + entretiens avec les informateurs clés

Consultant(e) + équipe de collecte + informateurs clés

23 – 30 novembre 2022

Niamey, / Tahoua, Agadez, Zinder

6

Présentation des Constats / résultats préliminaires

Consultant(e), OIM, bailleur et partenaires étatiques (CCM, INS et DST)

6 décembre 2022

Niamey

7

Soumission du rapport provisoire de l’évaluation

Consultant(e), OIM, bailleur et partenaires étatiques (CCM, INS et DST)

9 décembre 2022

Niamey

8

Révision et soumission du rapport d’évaluation final pour validation

Consultant(e), OIM, bailleur et partenaires étatiques (CCM, INS et DST)

13 décembre 2022

Niamey

9

Soumission des livrables complémentaires : i) brief d’évaluation, ii) cadre de réponse du Management – MFR) et iii) base de données nettoyées et exploitable

Consultant(e)

15 décembre 2022

Niamey

FIN DE PROJET DANIDA II – 15 DEC. 2022

  • fournir un rapport de qualité de 15 à 20 pages au maximum. Il sera payé en un seul versement après validation de la chargé du projet MECC.

Qualifications requises et Expérience

  • Avoir un Diplôme universitaire, Licence Pro en communication, spécialité production, science sociale ou tous autres diplômes pertinents
  • Avoir une bonne capacité rédactionnelle,
  • Avoir une bonne expérience en rapportage,

Langues

La revue documentaire sera effectuée en français et les entretiens avec les informateurs clés au Niger seront menés en français et en anglais. Le rapport d’évaluation sera rédigé en français.

  • La maitrise du Français est requise

XI. Budget

L’OIM Niger couvrira tous les frais relatifs à la réalisation de cette évaluation à Niamey et dans les autres zones d’intervention identifiés pour la phase terrain de la mission d’évaluation. La proposition financière du / de la Consultant(e) devra intégrer tous les frais relatifs à l’évaluation (all-inclusive rate) et servira de base d’entente avec OIM en complément de la proposition technique

Compétences

Valeurs

Le/la consultant(e) individuel(le) sélectionné(e) pour cette évaluation devra avoir les qualifications ci-dessous :

  • Diplôme universitaire (Bac+5) en sciences sociales, statistiques, management ou tout autre domaine connexe ;
  • Expérience d’au moins 7 – 10 ans dans la conduite d’évaluations et d’études et le suivi de projets et programmes de développement ;
  • Solide expérience et compétence en développement de méthodes de recherche et d’outils de collecte et analyse de données qualitatives et quantitatives ;
  • Une solide expérience en évaluation de programmes d’appui institutionnel de la partie gouvernementale notamment la gestion des migrations, la gestion des frontières, la gestion des données ;
  • Expérience en Analyse Genre et approches basées sur les Droits Humains est un avantage ;
  • Une expérience similaire de travail au Niger et dans la sous-région serait un atout ;
  • Excellentes capacités de communication orale et écrite en français et bonnes capacités professionnelles en anglais.

How to apply

Application: Interested candidates are invited to submit a CV and cover letter All applications must be sent to the address at the email address: [email protected] Applications that do not bear a vacancy reference are immediately disqualified (Exple: VAC034/2022) Only shortlisted candidates will be contacted


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