cropped cropped White with Bold Red Political Logo 1 3733 328 123 647 286 Evaluation Finale Indépendante du Projet de Redressement Economique Social Inclusif du Lac Tchad (RESILAC) au Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad

Evaluation Finale Indépendante du Projet de Redressement Economique Social Inclusif du Lac Tchad (RESILAC) au Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad

  • Contractor
  • Nigeria
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Action Contre la Faim France

Récapitulatif

  • Nom du programme : Projet de Redressement Economique Social Inclusif du Lac Tchad (RESILAC) au Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad
  • Numéro de contrat : CZZ2186.01 et CZZ2186.02 – RESILAC
  • Secteur/s : Cohésion Sociale, Santé Mentale et Support Psychosociale, Gestion des Ressources Naturelles, Redressement Economique
  • Partenaires (si applicable) : 3 partenaires internationaux, membres du Consortium : ACF, CARE et Groupe URD 1 partenaire international associé : CCFD-Terre Solidaire (avec relai organisations nationales au Cameroun et Tchad) Cameroun : ACF, CARE, partenaire national du CCFD-TS (CDD) et 2 OSC. Niger : ACF, CARE et karkara (ONGN). Nigeria: ACF, Search For Common Ground et Neem Fondation (et 4 OSC). Tchad: ACF, CARE et partenaires nationaux du CCFD-TS (CSAPR et ACORD)
  • Localisation (pays, région/s) : Cameroun (Région de l’Extrême Nord) ; Niger (région de Diffa) ; Nigéria (Etat de Borno) ; Tchad (province du Lac)
  • Durée: 5 ans (initialement 4 ans) – 2 phases programmatiques (Phase d’amorce et phase de déploiement)
  • Date de début: 27 décembre 2017
  • Date de fin: 31 décembre 2022
  • Langue du programme : Français et Anglais
  • Donateur(s) & contribution(s) : Principal partenaire financier : Agence Française de Développement (AFD). Contributeurs financiers : Union Européenne (délégation de fonds auprès de l’AFD)
  • Mission responsable du programme/projet: Hélène Ronceray, coordinatrice régionale RESILAC
  • Siège ACF responsable : Eve Hackius, Directrice Régionale des Opérations Adjointe pour l’Afrique centrale
  • Type d’évaluation : Finale indépendante
  • Dates de l’évaluation : Janvier-Mars 2023 (sous réserve)

Justification du programme

Contexte du bassin du Lac Tchad : enjeux de sécurité et de développement

  • Un pôle régional de production sylvo-agro-pastorale fragilisé par la crise et le changement climatique

Bien que sa superficie ait été divisée par trois depuis les années 60, le lac Tchad et sa région restent un pôle rural très attractif et possèdent un potentiel de développement considérable. L’économie du lac et de son bassin est historiquement faite d’échanges et de commerce principalement autour des activités de pêche, d’agriculture et d’élevage. Les populations – environ 2 millions directement riveraines et dans les îles – ont développé avec le temps un précieux savoir-faire pour exploiter les ressources lacustres et tirer parti de la variabilité de l’environnement du Lac, où alternent, en fonction des saisons et des crues, des plans d’eau libre peu profonds, des marécages inondés et des zones de végétation. Le dynamisme et la résilience des exploitations familiales s’expliquent par les « 3M » : mobilité et multi-activité des hommes, multifonctionnalité des sols. Le potentiel de développement du Lac et de son bassin est donc considérable. Mais il est fortement menacé depuis plusieurs années : la richesse de la biodiversité repose sur un écosystème fragile, aujourd’hui très affecté par les changements climatiques.

  • Un accès très limité aux services de base

Les régions du pourtour du lac Tchad présentent des taux d’accès aux services de base (éducation, santé, eau potable, routes, électricité) et des indicateurs de développement nettement inférieurs aux moyennes nationales, elles-mêmes très basses par rapport aux standards mondiaux. Territoires ruraux pauvres et éloignés des capitales, les populations de ces régions ont peu bénéficié des dividendes du développement, concentrés au niveau des élites et des grandes villes, entrainant désarroi et mécontentement social. La croissance démographique, l’une des plus fortes au monde, accentue la pression sur des ressources naturelles déjà contraintes et des services publics de base sous-dimensionnés et de faible qualité.

Ainsi, au Tchad, selon le rapport national sur le développement humain (RNDH) de 2015, la région du Lac est l’une des plus faiblement développées (IDH de 0,288 contre 0,377 au niveau national). Les taux de scolarisation (14,3% de taux net de scolarisation contre 43,7% au niveau national) et d’alphabétisation y sont également les plus faibles du pays. Dans le nord est et ouest du Nigéria, la malnutrition aiguë est un problème structurel, avec des taux de malnutrition souvent au-dessus des seuils d’urgence.

  • Une insécurité exacerbant les fragilités structurelles de la zone

Par ailleurs, le lac Tchad est désormais aussi au centre d’une crise sécuritaire régionale liée aux exactions commises par le groupe Boko Haram. Celui-ci a fait preuve de résilience au cours de ces dix dernières années : son affaiblissement militaire relatif ne réduit pas fondamentalement la menace qu’il fait peser sur sa zone d’action – désormais élargie aux zones frontalières des quatre pays du pourtour du lac Tchad (états du nord-est du Nigéria, mais aussi le sud-est du Niger, septentrion du Cameroun et ouest du Tchad). Si la situation sécuritaire s’est améliorée en 2016, la région reste cependant confrontée à une situation d’insécurité chronique qu’il faut s’attendre à voir perdurer.

La dangerosité actuelle des voies traditionnelles de passage et d’écoulement de production, en particulier vers les marchés principaux de Maiduguri et N’Djamena, impacte très négativement l’économie principalement transfrontalière du bassin du la Tchad et prive d’emplois de nombreux jeunes. Les gouvernements des pays riverains ont dans certains cas évacué les populations du lit du lac pour faciliter l’intervention des forces armées, leur interdisant ainsi l’accès à des zones à vocation pastorales et agricoles, et la pratique de la pêche. Les principaux moteurs économiques de la région sont donc aujourd’hui à l’arrêt, menaçant la sécurité économique et alimentaire des populations qui en dépendent, et les équilibres précaires entre communautés.

  • Des équilibres communautaires bouleversés par la crise

Les attaques de Boko Haram de l’


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