Evaluation finale du pilote de l’approche Réponse menée par la communauté (RMC) en Haïti

Diakonie Katastrophenhilfe

A. Contexte

Diakonie Katastrophenhilfe (DKH) est une organisation non-gouvernementale allemande qui offre une aide humanitaire à ceux qui sont victimes de catastrophes résultant d’aléas naturels ainsi que ceux d’origine humaine tels que la guerre et le déplacement. La pierre angulaire du travail de la DKH en Haïti est l’aide d’urgence aux personnes affectées selon leurs besoins et priorités et la restauration de l’habitat et des moyens de subsistance. Les projets sont mis en œuvre par le biais de partenaires locaux et visent un changement à long terme.

Présent en Haïti depuis 2005, la DKH travaille dans le but de contribuer aux efforts de réponse, rétablissement, reconstruction et réhabilitation à la suite des désastres. Elle appuie les communautés à se préparer en vue de mieux faire face aux futures catastrophes naturelles. Les axes d’intervention principaux incluent l’habitat et infrastructure, la sécurité alimentaire et la gestion des risques de désastres.

En 2019, DKH et ses partenaires locaux, en collaboration avec d’autres membres de l’Alliance ACT, la Fédération Luthérienne Mondiale, Norwegian Church Aid, Christian Aid et leurs partenaires locaux, ont commencé à piloter l’approche Réponse menée par les communautés (RMC) en Haïti. Cette approche a été mise en œuvre entre juillet 2019 et juin 2022 par quatre organisations partenaires locales de DKH : ACDED, ATEPASE, FNGA, et GADEL, situées respectivement dans le Sud-est, la Grand’Anse, et le Nord-ouest. Le projet pilote s’est déroulé en 2 phases principales, chacune commençant par des ateliers de formation sur l’approche et se terminant par un atelier commun sur les leçons apprises ; des micro-subventions ont également été accordées en 2 phases (en 3 tours au fil du temps avec différentes organisations partenaires du groupe). Enfin, un événement de partage d’expérience a été organisé avec des parties prenantes externes afin de recevoir un retour d’information et d’identifier les étapes à suivre pour aller de l’avant avec l’approche.

B. Objectif

L’objectif général de l’évaluation est de déterminer le degré de réussite de l’approche RMC pendant la période pilote et dans quelle mesure le projet a atteint les objectifs décrits dans la proposition de projet, en mettant particulièrement l’accent sur la pertinence, l’opportunité, l’efficience, l’efficacité, l’impact et la durabilité des interventions réalisées. L’évaluation vise également à évaluer qualitativement et quantitativement les réalisations du projet et son impact sur les groupes d’entraide et les communautés ciblés.

Objectifs spécifiques :

  • Évaluer le projet par rapport aux critères du Comité d’aide au développement (CAD) :

Pertinence (La mesure dans laquelle l’approche est adaptée aux priorités et aux politiques du groupe cible, du bénéficiaire et du bailleur de fonds)

Adéquation (Adaptation des activités aux besoins, risques et vulnérabilités locaux, augmentant en conséquence l’appropriation, la redevabilité et le rapport coût-efficacité).

Couverture (La nécessité de répondre aux besoins les plus prioritaires des groupes de population vulnérables touchés par une crise ou une catastrophe et/ou aux risques auxquels ils sont confrontés)

Efficience de l’utilisation des ressources (L’efficience mesure les résultats – qualitatifs et quantitatifs – obtenus grâce aux intrants. Cela nécessite généralement de comparer des approches alternatives pour réaliser un extrant, afin de voir si l’approche la plus efficace a été utilisée).

Efficacité des interventions du projet (Une appréciation de la mesure dans laquelle l’approche atteint ses objectifs).

Impact (Les changements positifs et négatifs produits par les interventions de micro-subvention de la RMC, directement ou indirectement, voulus ou non. Cela implique les principaux impacts et effets résultant des activités sur les indicateurs locaux sociaux, économiques, environnementaux et autres indicateurs de risque. L’examen doit porter sur les résultats intentionnels et non intentionnels et doit également inclure l’impact positif et négatif des facteurs externes).

Interdépendance/interconnexion & durabilité/viabilité (S’assurer que les activités à court terme sont menées dans un contexte qui prend en compte les problèmes à plus long terme et interconnectés & mesurer si les bénéfices d’une activité sont susceptibles de se poursuivre après le retrait du financement des donateurs).

Faisabilité (Évaluer la viabilité et le caractère pratique de l’approche).

  • Saisir les principales leçons apprises et les meilleures pratiques de la formation et de la mise en œuvre de l’approche, tant au niveau institutionnel (DKH et partenaires) qu’au niveau communautaire.
  • Proposer des recommandations pratiques d’amélioration basées sur les résultats du processus d’évaluation (les recommandations doivent être spécifiques, pratiques/faisables et réalisables).
  • Identifier les mesures à prendre à l’avenir pour faire progresser l’approche si l’évaluation estime qu’elle doit effectivement progresser.
  • Évaluer les coûts et les avantages / le rendement social de l’investissement en comparant les pertes et les dommages causés à un large éventail d’actifs (y compris les actifs économiques, sociaux et environnementaux) avant et après la mise en œuvre du projet.

C. Critères d’évaluation

Les critères du CAD de l’OCDE doivent être utilisés pour réaliser cette évaluation. Les critères et les questions spécifiques doivent être développés / adaptés / sélectionnés sur la base des aspects les plus importants du projet, en particulier pour faire progresser l’apprentissage et la pratique de l’approche RMC.

Pertinence de la conception du projet :

Dans quelle mesure le pilotage de l’approche était-il cohérent avec les risques / vulnérabilités / besoins, attentes et priorités particuliers des communautés cibles, des autorités locales et des autres acteurs ?

Dans quelle mesure le pilotage de l’approche a-t-il contribué à l’alignement entre les priorités nationales, régionales et locales ?

Dans quelle mesure le pilotage de l’approche a-t-il été aligné sur les priorités de la localisation ?

Le projet a-t-il atteint les objectifs fixés ?

Efficience de l’utilisation des ressources :

Des résultats identiques ou meilleurs auraient-ils pu être obtenus avec des moyens identiques ou inférieurs ou en faisant les choses différemment ?

Les effets sont-ils obtenus à un coût acceptable par rapport aux autres approches permettant d’atteindre les mêmes objectifs ?

L’utilisation de l’approche a-t-elle démontré qu’elle était rentable par rapport à des approches plus traditionnelles ou autres de l’aide humanitaire ?

Efficacité des interventions du projet :

Les activités ont-elles atteint des résultats satisfaisants par rapport aux objectifs (outcomes) / résultats (outputs) du projet ? Quelle a été la performance du projet par rapport aux indicateurs du cadre logique ? Y a-t-il eu des résultats inattendus ?

Dans quelle mesure les activités ont-elles contribué à renforcer les capacités locales (des communautés, des groupes communautaires spécifiques et des agences locales) ?

Dans quelle mesure les activités ont-elles contribué à renforcer la coordination locale et les processus de planification ?

Quelle est l’efficacité des actions menées par les groupes d’entraide ciblés ?

Durabilité/viabilité :

Les approches RMC pertinentes sont-elles susceptibles d’être poursuivies, et les interventions communautaires connexes sont-elles susceptibles d’être maintenues après la fin du financement externe ?

Les capacités des forums/structures sont-elles suffisantes pour maintenir les changements produits au fil du temps ?

Les processus de prise de décision par les communautés sont-ils susceptibles d’être poursuivis à l’avenir, et comment/pourquoi ?

Comment la stratégie de sortie a-t-elle été définie, et comment a-t-elle été gérée à la fin de la période de financement ?

Impact :

Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué à répondre aux besoins prioritaires de la population cible ?

Comment l’approche RMC a-t-elle contribué à la résilience des communautés face aux catastrophes et aux crises par l’amélioration des compétences, la cohésion sociale, l’apprentissage communautaire et le renforcement des liens avec l’aide extérieure ?

Comment le projet a-t-il contribué à préparer les communautés à faire face et à résister aux catastrophes ou aux crises (c.-à-d., capacité à prendre des actions anticipées, autonomie accrue, capacité de récupération) ?

Comment ce projet a-t-il amélioré les liens entre les communautés et les autres parties prenantes ?

Comment le projet a-t-il contribué à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes pour qu’elles prennent une part active dans la réponse aux besoins prioritaires de leurs communautés ?

Le projet a-t-il contribué à traiter les causes profondes des crises et des catastrophes ? Si oui, comment ?

Des effets supplémentaires/secondaires (voulus ou non) ont-ils été identifiés par les organisations partenaires locales, les groupes d’entraide ou les membres de la communauté directement (c’est-à-dire impact psychosocial, cohésion sociale, etc.) ?

Comment les gens perçoivent-ils la conception, la mise en œuvre et la durabilité de l’assistance/des activités tangibles (c’est-à-dire les intrants) et intangibles (c’est-à-dire la formation/la facilitation) de ce projet ?

Analyse coûts-avantages et retour sur investissement :

Quel est le rapport coût-bénéfice de l’approche RMC par rapport à une intervention plus traditionnelle en cas d’urgence, de crise ou de catastrophe ? En analysant les coûts associés aux activités des groupes d’entraide par rapport au coût de ces activités, soit directement, soit par l’intermédiaire d’une organisation partenaire locale, et en considérant les ressources obtenues auprès d’autres acteurs.

Intégration des questions transversales :

Dans quelle mesure le pilote a-t-il intégré les approches participatives, l’égalité des sexes et le handicap ?

Dans quelle mesure le projet pilote a-t-il facilité la prise en compte du changement climatique et de la dégradation de l’environnement dans la conception des mesures proposées par les groupes ?

Comment les interventions de plaidoyer du projet ont-elles contribué à l’autonomisation globale de la communauté ?

Quelles opportunités le futur système de gouvernement local offre-t-il aux approches appliquées dans ce projet et comment cette intervention peut-elle bénéficier au mieux de ces opportunités ?

Comment et dans quelle mesure le partenariat de la Diakonie Katastrophenhilfe avec le partenaire local a-t-il influencé la réalisation des objectifs du projet ? Le projet a-t-il renforcé les capacités du partenaire local ?

Reproductibilité/ Faisabilité

Quels sont les aspects du projet qui peuvent être reproduits dans des zones similaires dans le pays et ailleurs ?

Dans quelles circonstances et/ou dans quels contextes l’approche serait-elle reproductible ?

Existe-t-il un potentiel pour mettre en œuvre l’approche dans le cadre d’une crise soudaine (considérez à la fois les communautés avec et sans expérience préalable de l’approche) ?

Est-il possible de mettre en œuvre l’approche RMC à une plus grande échelle ?

Quels sont les défis à relever pour la mise en œuvre (y compris la mise à l’échelle) de l’approche et comment les relever ?

Leçons apprises, partage et diffusion de l’information :

Y a-t-il eu des changements significatifs dans la conception du projet ou dans le contexte du projet ? Quelles en ont été les raisons, et peut-on en tirer des leçons utiles pour une application ailleurs ?

Quelles sont les principales leçons apprises et les meilleures pratiques identifiées pour les différentes façons dont l’approche RMC a été appliquée ?

Pour qui ces leçons pourraient-elles être pertinentes ?

Recommandations :

Recommandations ciblées pour (a. les populations/communautés ciblées, b. le(s) partenaire(s) de mise en œuvre, c. les agences gouvernementales locales ou nationales, et d. Diakonie Katastrophenhilfe, ECHO et tout autre bailleur de fonds) pour des améliorations basées sur les résultats du processus d’évaluation (par exemple, pour la durabilité, la conception de projets futurs).

D. Méthodologie

Une bonne méthodologie d’évaluation comprendra un mélange de méthodes de collecte de données primaires et secondaires. La méthodologie d’évaluation doit inclure un examen des données secondaires des principaux documents de projet de l’opération et de Diakonie Katastrophenhilfe ou du partenaire. Des entretiens avec des informateurs clés doivent également être organisés avec les parties prenantes, y compris les dirigeants et les points focaux dans le pays, les autres membres du personnel dans le pays et dans les bureaux concernés. Pour les interventions de DRR[1], cela inclut les plateformes nationales, les clusters et les groupes de travail ayant un mandat de DRR, d’adaptation au changement climatique (ACC) ou de résilience. Pour les interventions d’assistance en cash et sous forme de bons (CVA), cela inclut le groupe technique sur les transferts monétaires (GTTM). D’autres partenaires clés du pays peuvent être interrogés pour recueillir leurs perceptions du projet. Une enquête en ligne peut également être utilisée pour solliciter le retour d’information des parties prenantes, ainsi que pour permettre un retour d’information plus systématique des parties prenantes qu’il n’est pas possible de rencontrer en face à face pendant l’évaluation.

Méthodes potentielles

  • Examen de la documentation du projet : Matériel de formation, rapports d’avancement et rapports de suivi, études de cas documentées, résultats de la collecte des résultats, notes d’échanges d’expériences, rapports financiers du projet, et ouvrages publiés pertinents, politiques et normes de DRR et de CVA de la DKH et des bailleurs de fonds.
  • Des discussions de groupe ou des entretiens avec des informateurs clés : le personnel du projet, les organisations partenaires locales (ACDED, ATEPASE, FNGA, GADEL), les autorités locales, les responsables des clusters/ groupes de travail concernés, et d’autres praticiens du RMC, y compris en dehors d’Haïti.
  • Des discussions de groupe avec des membres de groupes d’entraide (à la fois ceux qui sont impliqués dans la mise en œuvre et ceux qui ont pu soumettre des propositions qui n’ont pas été sélectionnées), et des membres de la communauté.
  • Se concentrer sur les groupes potentiellement vulnérables tels que les personnes handicapées, les personnes âgées.
  • Discussions séparées avec les hommes et les femmes
  • Analyse pour savoir si les groupes d’entraide sélectionnés répondaient aux critères et si les groupes qui répondaient aux critères ont été exclus
  • Suivi indépendant, triangulation avec des informateurs clés tels que des bénévoles, des enseignants et des leaders religieux.
  • Analyse de tout incident conflictuel
  • Accessibilité du mécanisme de transfert des subventions communautaires
  • Proportion de subventions documentées comme ayant été dépensées de manière appropriée.
  • Impact sur les stratégies d’adaptation négatives
  • Résumé et conclusions des résultats des autres critères (réalisés avec la participation de l’équipe du projet)

Principales parties prenantes à inclure dans l’évaluation

  • Le personnel de DKH, ainsi que le personnel de la FLM/NCA et de Christian Aid.
  • Les organisations partenaires locales ACDED, ATEPASE, FNGA et GADEL.
  • Les groupes d’entraide (ceux dont les propositions ont été retenues et ceux qui ne l’ont pas été).
  • Membres des communautés où l’approche a été mise en œuvre
  • Groupe de travail technique sur les transferts monétaires (GTTM)
  • Les autorités locales des communautés où l’approche a été mise en œuvre
  • Les donateurs et acteurs de coordination potentiels, y compris ECHO et OCHA.
  • Praticiens de la RMC

Critères de sélection des communautés à inclure dans l’évaluation

Toutes les communautés dans lesquelles l’approche RMC a été mise en œuvre dans le cadre du projet pilote doivent être consultées.

E. Équipe d’évaluation – Rôles et responsabilités

Pour les besoins de cette évaluation, une équipe ou un cabinet composé d’un minimum de deux personnes est nécessaire. Les évaluateurs doivent être en mesure de se rendre sur les différents sites du projet et de communiquer avec les groupes cibles dans leur langue locale, le créole haïtien.

De préférence, les évaluateurs doivent assurer toutes les dispositions logistiques telles que le transport et l’hébergement sur le terrain. Cependant, si les consultants ont besoin d’un soutien logistique de la part de DKH, cela doit être précisé dans les offres techniques et financières.

L’équipe de DKH en Haïti fournira des informations pertinentes aux consultants, notamment :

– Contexte et informations sur le projet

– Documentation sur les enseignements tirés

– Rapports de projet

L’équipe d’évaluation est responsable de demander toute information supplémentaire qui pourrait être nécessaire à la bonne réalisation de l’évaluation.

DKH veillera à présenter l’équipe d’évaluation à ses organisations partenaires locales, qui fourniront des informations clés et accompagneront les consultants sur le terrain, si nécessaire, pour faciliter l’accès et fournir des informations complémentaires. L’équipe d’évaluation est responsable de la coordination avec les organisations partenaires locales après la présentation, mais elle doit tenir DKH au courant de la planification et des discussions en cours.

DKH fournira également des recommandations, de la rétroaction et des conseils pour s’assurer que les objectifs et les attentes sont atteints, tel que demandé par l’équipe d’évaluation. Un point focal au sein de l’équipe de DKH servira de point de contact principal pour les consultants.

Note : Compte tenu de la situation sécuritaire actuelle, DKH peut utiliser les services de l’UNHAS pour aider les évaluateurs à atteindre les différentes régions du pays.

En raison de l’augmentation des cas de covid-19 en Haïti, il est attendu des évaluateurs qu’ils observent les mesures préventives nécessaires pour protéger les communautés cibles ainsi que les autres parties prenantes qui pourraient être consultées tout au long du processus d’évaluation.

F. Tâches et calendrier

Un calendrier d’évaluation détaillé doit être soumis par le consultant sélectionné.

Tâches (à modifier selon les besoins)

  • Développement d’un rapport initial d’évaluation, comprenant une méthodologie d’évaluation détaillée, des outils (c’est-à-dire des questions d’évaluation pour les parties prenantes), et un calendrier d’évaluation proposé – à soumettre à l’examen et à l’approbation du partenaire local et DKH
  • Examen documentaire des documents clés du projet
  • Réunion avec les partenaires locaux et DKH
  • Collecte de données primaires dans chacune des zones de mise en œuvre
  • Présentation et analyse participative des résultats (avec la participation du partenaire local et de DKH, et d’autres acteurs le cas échéant)
  • Soumission du projet de rapport d’évaluation (et d’autres résultats) pour le feedback du partenaire local et de DKH
  • Présentation des résultats et discussion/ clarification des recommandations lors d’une réunion en présentiel avec participation en ligne
  • Soumission du rapport final (et des autres résultats) sur la base du retour d’information reçu

Il faut pour chaque tache :

  • Le nombre de jours de travail
  • Dates proposees, y compris les echeances

G. Résultats et publics

Le rapport d’évaluation (qui doit être fourni en français, en créole haïtien et en anglais) ne doit pas dépasser 20 pages (sans compter les annexes) et comprendre :

Résumé exécutif

Recommandations clés

Introduction – portée, objectif, méthodologie

Présentation des principales conclusions, y compris les leçons apprises et les meilleures pratiques

Recommandations détaillées pour les parties prenantes

Cette évaluation sera partagée avec le personnel respectif de DKH, avec les principales parties prenantes et les groupes d’intérêt, et sera utilisée pour démontrer les progrès réalisés par rapport à nos propres objectifs et à ceux des donateurs, ainsi qu’aux engagements spécifiques de l’organisation.

L’évaluation doit inclure la production d’au moins une étude de cas par communauté. Celle-ci doit suivre le modèle d’étude de cas de récolte de résultats du RMC.

Ces études de cas sont destinées à Diakonie Katastrophenhilfe, ainsi qu’à des parties prenantes plus larges engagées dans ce domaine de pratique.

H. Profil de l’évaluateur

  • L’évaluation doit être menée par une équipe multidisciplinaire de consultants composée d’experts expérimentés ayant le profil suivant :
  • Excellente capacité d’analyse et de rédaction ;
  • Maîtrise du français et du créole haïtien ;
  • Capacité à travailler avec de multiples acteurs et à fournir des rapports de qualité dans un court laps de temps ;
  • Avoir une expérience avérée dans la conduite d’études et l’évaluation de projets dans des domaines d’intervention ciblés ;
  • Expérience préalable dans l’évaluation d’approches et de projets de localisation et notamment l’utilisation de subventions communautaires ;
  • Comprendre les exigences des bailleurs de fonds institutionnels ;
  • Indépendance vis-à-vis des parties impliquées ;
  • Bonne connaissance des zones d’intervention du projet ;
  • Capacité à collecter des données de manière numérisée et à produire des analyses statistiques de qualité ;
  • Être un cabinet d’expertise ou une équipe de consultants en règle avec l’administration gouvernementale avec les documents d’enregistrement et d’approbation pertinents.
  • NB : Toute équipe ou firme ayant participé à une quelconque consultation technique lors de la mise en œuvre des activités de ce projet ne sera pas sélectionnée afin de garantir l’impartialité de l’évaluation.

I. Durée

Le consultant réalisera les travaux entre 22 juillet 2022 and 8 septembre 2022.

J. Manifestation d’intérêt

Les personnes intéressées par cette position de consultant doivent soumettre les documents suivants :

  • CV des membres de l’équipe évaluateur
  • Une lettre de motivation
  • Une proposition de méthodologie pour la réalisation de l’étude
  • Un calendrier prévisionnel de la réalisation de l’étude
  • Une proposition financière pour la réalisation de l’étude

Veuillez envoyer vos candidatures à l’adresse email suivant avant le 16 juillet 2022 : [email protected]

How to apply

Les personnes intéressées par cette position de consultant doivent soumettre les documents suivants :

  • CV des membres de l’équipe évaluateur
  • Une lettre de motivation
  • Une proposition de méthodologie pour la réalisation de l’étude
  • Un calendrier prévisionnel de la réalisation de l’étude
  • Une proposition financière pour la réalisation de l’étude

Veuillez envoyer vos candidatures à l’adresse email suivant avant le 16 juillet 2022 : [email protected]


Job Notifications
Subscribe to receive notifications for the latest job vacancies.