400px International Organization for Migration logo Evaluation Ex-post d'un projet de Gestion des frontières mis en œuvre en République du Congo

Evaluation Ex-post d’un projet de Gestion des frontières mis en œuvre en République du Congo

International Organization for Migration

1. Contexte de l’évaluation

L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), établie en 1951, travaille pour aider à assurer la gestion des migrations de façon ordonnée et humaine, à promouvoir la coopération internationale sur les questions de migration, à répondre aux défis posés par la migration, et à fournir une assistance humanitaire aux migrants dans le besoin, y compris aux personnes déplacées internes.

Depuis 2009, L’OIM a mis en œuvre divers programmes visant à soutenir le gouvernement de la République du Congo dans la gestion de la migration. Ces initiatives se concentrent notamment sur le rapatriement des migrants, le retour volontaire assisté, la réintégration des migrants et la gestion des frontières. En ce qui concerne ce dernier volet, l’OIM a apporté son soutien en renforçant les capacités de l’État Congolais pour assurer un contrôle et une gestion efficaces des flux transfrontaliers de personnes, ainsi que pour répondre aux éventuelles menaces transfrontalières.

Dans cette perspective, l’OIM a mis à la disposition du gouvernement congolais le Système d’Information et d’Analyse des Données Migratoires (MIDAS) dans les deux aéroports internationaux, à savoir Maya Maya à Brazzaville et Agostinho Neto à Pointe Noire.

Le système MIDAS permet aux États de recueillir, de traiter, de stocker et d’analyser des informations sur les voyageurs et de partager des données en temps réel à l’intérieur d’un réseau frontalier national ainsi qu’avec d’autres autorités nationales s’occupant de gestion des frontières (par exemple les autorités douanières, sanitaires et phytosanitaires). Il leur permet de gérer efficacement les entrées et les sorties des personnes du territoire national (voie terrestre, aérienne et maritime) compte tenu des défis liés à l’évolution des menaces transfrontalières et de la criminalité transnationale.

Grâce à l’appui financier du Fonds de l’OIM pour le Développement, l’OIM a mis en œuvre un projet intitulé « Renforcement des capacités de gestion des migrations du Congo grâce à une modernisation de l’infrastructure de gestion des frontières existante » du 01 septembre 2021 au 28 février 2023.

Ce projet avait pour objectif général de « contribuer à l’amélioration des capacités de gestion des migrations de la République du Congo de manière durable par une mise à niveau de l’infrastructure actuelle de gestion des frontières ». Cet objectif devait être atteint grâce à l’effet direct suivant : « Les agents d’immigration collectent des données fiables et désagrégées sur les flux migratoires et les analysent de manière efficace ».

Plus précisément, le projet devait soutenir la modernisation du système d’informations et d’analyse de données migratoires et renforcer la capacité des agents d’immigration à utiliser ce système, par le biais de la chaîne de résultats du projet décrite ci-dessous.

Eléments clés de la matrice des résultats du Projet

Objectif

Contribuer à l’amélioration des capacités de gestion des migrations de la République du Congo de manière durable par une mise à niveau de l’infrastructure actuelle de gestion des frontières.

Effet Direct 1

Les agents d’immigration collectent des données fiables et désagrégées sur les flux migratoires et les analysent de manière efficace.

Produit 1.1

Mise à niveau et installation du logiciel et du système MIDAS dans les aéroports internationaux de Brazzaville et de Pointe Noire

Activités menant au produit 1.1 :

1.1.1 Conduire une évaluation afin de déterminer les besoins spécifiques, y compris une évaluation de l’infrastructure informatique pour la mise à niveau des logiciels et du matériel (effectué par MIDAS HQ)

1.1.2 Organiser le processus d’approvisionnement, expédition et l’installation du matériel et logiciel (effectué par MIDAS HQ)

1.1.3 Organiser trois consultations sur la connectivité de MIDAS avec le système I-24/7 d’INTREPOL et établir l’interconnexion (effectué par MIDAS HQ).

Produit 1.2:

Les agents d’Immigration aux postes ciblés ont été formés sur l’utilisation et la maintenance de MIDAS

Activités menant au produit 1.2 :

1.2.1 Organiser une formation d’utilisateurs MIDAS pour trente agents y compris une approche basée sur le genre et les droits (RBA)

1.2.2 Organiser une formation à l’installation et la maintenance de MIDAS, pour quatre agents informaticiens

1.2.3 Organiser une formation de formateurs MIDAS et gestion des données pour dix agents, y compris sur la nécessité de prendre en compte les sexospécifiques dans la collecte et le traitement des données

1.2.4 Organiser une réunion à tenir avec tous les homologues concernés pour discuter de la durabilité de ce projet et élaborer des recommandations à cet égard/stratégie de durabilité – à tenir avant la fin du projet (3 à 6 mois avant).

Le projet « Renforcement des capacités de gestion des migrations au Congo grâce à une modernisation de l’Infrastructure de gestion des frontières existante » a pris fin le 28 février 2023, après 18 mois de mise en œuvre. Les présents termes de référence (TDR) sont développés pour servir de base pour la réalisation d’une évaluation finale ex-post du projet.

2. Objectif de l’évaluation

Cet exercice stratégique d’évaluation a pour objectif principal d’évaluer la conception, la mise en œuvre et les résultats du projet à des fins d’apprentissage et de responsabilisation. Cela permettra de démontrer les résultats du projet aux parties prenantes et aux bénéficiaires du projet.

D’une part, l’évaluation ex-post a vocation à informer une audience interne (les unités Gouvernance des Frontières et de l’Immigration aux niveaux régional et global) afin que les leçons apprises et bonnes pratiques reconnues soient internalisées et mises à profit pour améliorer la formulation et la mise en œuvre de futurs projets. D’autre part, ce sera l’occasion d’offrir au bailleur de fonds, le Fonds de l’OIM pour le Développement ainsi qu’au bénéficiaire principal (l’Etat du Congo), une analyse globale des effets du projet au terme de sa mise en œuvre.

3. Portée de l’évaluation

L’évaluation ex-post devra prendre en compte la totalité des résultats observables, depuis le lancement du projet en septembre 2021 jusqu’au mois de février 2023. Par ailleurs, la couverture géographique de l’évaluation comprend les deux villes de Brazzaville et Pointe noire.

Pour ce qui concerne les thématiques transversales, l’évaluation s’intéressera à l’intégration effective de la dimension genre dans le cadre de la mise en œuvre du projet et l’approche de programmation basée sur les droits de l’homme.

De façon spécifique, il s’agira de :

  1. Passer en revue les activités mises en œuvre, les résultats obtenus ainsi que les progrès réalisés ;
  2. Analyser l’avancement du projet pour atteindre les objectifs et les résultats, comme indiqué dans la matrice des résultats ;
  3. Faire ressortir la valeur ajoutée des activités exécutées pendant le projet ;
  4. Faire ressortir les leçons tirées et des recommandations pour la suite des interventions ;
  5. Mesurer l’efficacité des systèmes et des outils de gestion de projets (protocoles et cadres de suivi et evaluation) ;
  6. Identifier les lacunes et les recommandations y afférentes ;
  7. Évaluer dans quelle mesure le genre a été pris en compte dans les étapes du cycle de projet ;

Évaluer la logique verticale et horizontale de la matrice des résultats, et le lien de causalité entre les différents énoncés de résultat du projet.

4. Critères d’évaluation

Conformément aux standards d’évaluation de l’OIM et du Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE, les critères d’évaluation suivants seront considérés :

  1. Pertinence : Ce critère permettra d’évaluer la pertinence des résultats escomptés du projet. A ce titre, l’évaluation cherchera dans quelle mesure le projet du Fonds de l’OIM pour le développement à contribuer au renforcement des capacités des institutions congolaises en matière de gestion des frontières, ainsi que le degré d’intégration du projet au contexte institutionnel ;
  2. Cohérence : Ce critère permettra d’évaluer si le projet s’insère bien dans le contexte extérieur (autres programmes ou projets visant les mêmes objectifs ou les mêmes bénéficiaires) et intègre les politiques et lignes directrices qui s’appliquent.
  3. Efficacité : il permettra d’apprécier le degré de réalisation du projet par rapport aux cibles et indicateurs établis dans la matrice de résultat de l’intervention ;
  4. Efficience : L’évaluation visera à documenter le rapport coût-efficacité, à savoir comment les ressources humaines, matérielles et financières allouées au projet ont été utilisées ;
  5. Impact : Au-delà des résultats escomptés discutés sous le critère de l’efficacité, l’évaluation s’intéressera aux effets inattendus liés au projet – qu’ils soient positifs ou négatifs -, ainsi qu’aux impacts à plus long-termes attendus du projet et articulés à sa théorie du changement ;
  6. Durabilité : Ce critère a été retenu afin d’apprécier dans quelle mesure les résultats de l’intervention présentent des éléments porteurs de pérennité et/ou intègrent des perspectives de durabilité.

Par ailleurs, les critères transversaux du genre et de l’approche basé sur les droits humains, devront permettre de déterminer dans quelle mesure le projet a pu répondre aux besoins différenciés et capacités des bénéficiaires selon leurs spécificités, dans le but d’éliminer les disparités et de contribuer à l’égalité de genre et la promotion des droits humains.

5. Questions d’évaluation

Pertinence : l’intervention répond-elle au problème ?

  • Dans quelle mesure les objectifs du projet sont-ils cohérents avec les besoins des bénéficiaires cibles ?
  • Dans quelle mesure les résultats escomptés du projet sont- ils adaptés au contexte et restent-ils valables et pertinents pour répondre aux besoins et priorités du ministère de l’Intérieur et de la police des frontières du Congo.
  • Est-ce que le projet a apporté une réponse adéquate en matière de gestion des frontières ? Comment les besoins et les cibles ont-ils évolué ?
  • Après la période de mise en œuvre des activités du projet, est-ce que les objectifs du projet sont restés pertinents à la lumière des besoins du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et des priorités du bailleur ?

Cohérence (interne et externe) : l’intervention s’accorde-t-elle avec les autres interventions menées ?

Interne :

  • Est-ce que le projet crée des synergies et des liens avec d’autres interventions mises en œuvre par le gouvernement du Congo dans le cadre de la gestion des frontières ?
  • Dans quelle mesure l’intervention est-elle en ligne avec les objectifs de développements durables (ODD), ainsi qu’avec les stratégies et politiques pertinentes de l’OIM, notamment la stratégie institutionnelle de l’OIM en matière de migration et de développement durable, le cadre de gouvernance des migrations et le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et autres stratégies en lien avec l’immigration et la gouvernance des frontières ?

Externe :

  • Dans quelle mesure le projet a-t-il créé des synergies et des liens entre les interventions, stratégies et politiques du gouvernement du Congo, les interventions de l’OIM dans le domaine et les priorités des donateurs dans ce champ thématique ?

Efficacité : l’intervention a-t-elle atteint ses objectifs ?

  • Dans quelle mesure les résultats atteints ont conduit aux objectifs spécifiques visés ?
  • Les produits et les effets directs du projet ont-ils été atteints conformément aux plans établis ? Les bénéficiaires sont-ils satisfaits des services/biens fournis ?
  • Dans quelle mesure les activités ont-elles été exécutées comme prévu ?
  • Comment les autorités congolaises et en particulier les hauts fonctionnaires de l’immigration apprécient-ils l’appui technique reçu dans le cadre du projet ?
  • Comment les obstacles rencontrés durant la mise en œuvre ont-ils été surmontés ? Dans quelle mesure le projet s’est-il adapté à l’évolution de la situation extérieure pour garantir l’obtention des effets directs ?

Efficience : les ressources ont-elles été utilisées de manière optimale ?

  • Comparé à d’autres projets similaires dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre est-ce que les moyens de mise en œuvre sont justifiés au regard des coûts réels et des pratiques en matière d’acquisition d’équipement MIDAS ?
  • Comment les bénéficiaires et les partenaires évaluent-ils la gestion du projet ?
  • Les modalités d’exécution du projet ont-elles permis d’atteindre les résultats attendus ?
  • Dans quelle mesure les ressources (fonds, compétences techniques et temps) ont-elles été converties en résultats ?

Impact : quelle différence l’intervention a-t-elle contribué à créer ?

  • Dans quelle mesure le projet a-t-il contribué à l’amélioration des capacités de gestion des frontières en République du Congo ?
  • Quels sont les changements significatifs opérés par le projet, qu’ils soient positifs ou négatifs, directs ou indirects, intentionnels ou non intentionnels ?
  • Des mesures ont-elles été prises en temps voulu dans le cadre du projet pour atténuer les éventuels effets négatifs imprévus ?

Durabilité : les bénéfices du projet sont-ils durables ?

  • Dans quelle mesure les résultats positifs ont-ils perduré après la fin du projet ?
  • Est-ce que les conditions favorisant la pérennité des résultats sont en place ?
  • Dans quelle mesure les partenaires (y compris les autorités compétentes et les structures étatiques) ont-ils été engagés dans le développement et la mise en œuvre des activités du projet ? Ont-ils été en mesure de s’approprier des systèmes/outils mis en place dans le cadre de l’intervention ?
  • Les partenaires du projet ont-ils la capacité financière et technique de préserver les avantages du projet à long terme et sont-ils déterminés à le faire ?

Genre et droits humains : le projet a-t-il incorporé ces dimensions transversales ?

  • Dans quelle mesure la dimension genre a-t-elle été intégrée dans le cycle du projet et plus particulièrement dans les étapes de développement, planification, mise en œuvre, suivi et rapportage incorporaient-ils une dimension de genre ?
  • Dans quelle mesure la dimension l’approche basée sur les droits de l’homme a été prise en compte dans le cycle du projet, notamment durant les phases de développement, de mise en œuvre, de suivi et de repportage.
  • Si les groupes cibles ont subi des effets négatifs non prévus, les responsables du projet ont-ils pris les mesures appropriées ?

6. Méthodologie de l’évaluation

Menée par un(e) évaluateur/rice externe, l’évaluation reposera sur un dispositif de collecte et d’analyse de données quantitatives et qualitatives. Particulièrement, il est proposé que l’évaluation porte sur les aspects suivants :

  • Revue documentaire : en début de mission, à la suite de la réunion de cadrage, l’OIM partagera avec l’évaluateur/rice toutes les informations concernant le projet (document de projet, matrice de résultats, rapports périodiques de suivi, rapports d’activités, budget du projet, etc.). L’ensemble de ces documents sont disponibles en langue française.
  • Entretiens avec les parties prenantes : l’évaluateur/rice organisera des discussions virtuelles avec l’équipe de mise en œuvre du projet au bureau régional de Dakar et au Siège de l’OIM à Genève, et des discussions en présentielle avec les partenaires engagés directement ou indirectement dans la réalisation des objectifs du projet, incluant les autorités congolaises et le bureau du PNUD au Congo. La liste des parties prenantes au projet qui sera mise à disposition par l’équipe de gestion de l’évaluation de l’OIM permettra de mieux cibler les personnes ressources à interviewer.

Il convient de noter qu’une méthodologie plus détaillée, un plan de travail ainsi que la matrice d’évaluation seront présentés par l’évaluateur/rice au démarrage de l’évaluation.

7. Ethiques, normes et standards de l’évaluation

L’OIM est engagée à se conformer aux normes et standards d’évaluation du Groupe des Nations Unies pour l’Evaluation (GNUE) et s’attend à ce que toutes les parties prenantes soient familières avec le code de conduite des évaluations du GNUE (disponible ici).

Le processus de l’évaluation devra, en outre, être conduit en conformité avec les principes de l’OIM en matière de protection des données.

8. Livrables de l’Evaluation

Dans le cadre de l’évaluation, l’évaluateur/rice devra produire les documents / livrables suivants :

  • Un rapport de démarrage:Présentant les questions définitives de l’évaluation, la matrice d’évaluation, les outils de collecte de données, ainsi qu’un échéancier détaillé de l’évaluation. Ce livrable est à soumettre après la revue documentaire à l’équipe de gestion de l’évaluation pour revue / approbation.
  • Une présentation/exposé des constatations initialesde l’évaluation à l’équipe OIM, et éventuellement aux autres partenaires*.* L’objectif de cette présentation est de fournir une opportunité pour une présentation initiale des documents techniques, et des constatations de l’évaluateur/rice à la suite des entretiens avec les personnes ressources.
  • Un rapport[1] préliminaire d’évaluation : qui sera soumis à la revue et aux observations de l’équipe de gestion de l’évaluation et des parties prenantes du projet. Le rapport intégrant les observations sera partagé avec l’évaluateur/rice.
  • Un rapport d’évaluation finale:intégrant les commentaires / observations du rapport préliminaire et comprenant un résumé exécutif des résultats de l’évaluation et ses recommandations. Il doit suivre le modèle interne de l’OIM pour les rapports d’évaluation finaux à partager avec l’évaluateur/rice.
  • Un résumé (brief) de l’évaluation de 2 pages:suivant le modèle fourni par l’OIM, il doit permettre de résumer les principaux résultats, conclusions et recommandations pour les principaux utilisateurs de l’évaluation.
  • Un cadre de suivi de la réponse du management (aux recommandations de l’évaluation) :sur les recommandations et les conclusions de l’évaluation. Ce document suivra le modèle préconisé par l’OIM.

9. Rôles et responsabilités

Le processus d’évaluation sera mené selon les rôles et responsabilités suivants :

  • L’évaluateur/rice fournira un rapport préliminaire d’évaluation, effectuera la collecte et l’analyse des données nécessaires, rédigera le rapport d’évaluation et présentera les résultats de l’évaluation (via PowerPoint et un brief).
  • L’équipe de gestion du projet de l’unité régionale « IBG – Immigration and Border Governance » aura la charge de la gestion de l’évaluation et jouera un rôle de premier plan dans :

    • La coordination de la réunion de lancement / cadrage qui sera organisée au début du processus d’évaluation afin de s’assurer que l’équipe du projet et l’évaluateur/rice ont une compréhension commune du mandat de l’évaluation, des questions et de la méthodologie d’évaluation ainsi que des différents rôles et responsabilités ;
    • La coordination des rencontres avec les principales parties prenantes, y compris les partenaires de mise en œuvre du projet et d’autres partenaires du projet ;
    • La coordination des observations / contributions reçues de l’OIM, du bailleur et des autres parties prenantes sur le rapport d’évaluation ;
    • La revue et l’approbation finale des livrables de l’évaluation ;
    • La fourniture d’un retour d’information consolidé et de commentaires en temps opportun à l’évaluateur/rice(s).
  • Le Bailleur (Fonds de l’OIM pour le Développement) sera associé au processus de revue / validation des différents livrables de l’évaluation. Aussi, le processus de paiements des honoraires sera lancé après la validation de la totalité des livrables par la spécialiste thématique « gouvernance des frontières et de l’Immigration » gestionnaire de l’évaluation, l’unité de suivi et évaluation du bureau régional de Dakar (ROMEO) et le Fonds de l’OIM pour le développement.

10. Chronogramme de l’évaluation

Il est attendu que la mission d’évaluation porte sur la période du 17 janvier au 22 février 2024 à titre indicatif. Plus particulièrement, le calendrier indicatif suivant est proposé :

Calendrier indicatif

Numéro d’activité

Activités

Responsable

Dates – durée (proposés)

Lieux

1

Réunions de cadrage de la mission (OIM / Partenaires / Bailleur – Fonds de l’OIM pour le développement)

Consultant(e) et OIM (équipe de projet) / Chargé de Suivi et Evaluation – PSU / ROMEO (si disponible)

17 janvier 2024

(1 jour)

Virtuelle

2

Revue documentaire

Consultant(e)

18 – 22 janvier 2024 (3 jours)

A distance

3

Soumission du rapport de démarrage

Consultant(e)

24 janvier 2024

(1 jour)

A distance

4

Réunion de présentation et validation du rapport de démarrage (OIM / Partenaires)

Consultant(e) et OIM (équipe de projet) / Chargé de Suivi et Evaluation – PSU / ROMEO (si disponible)

26 janvier 2024

(1 jour)

Virtuelle

5

Visite de terrain + entretiens : avec les parties prenantes / personnes ressources[2]

Consultant(e)

30 janvier– 06 février 2024

(5 jours)

Brazzaville, Pointe Noire

6

Présentation des résultats préliminaires (OIM / bailleur / partenaires)

Consultant(e)

8 février 2024 (1 jour)

Virtuelle

7

Soumission du rapport préliminaire de l’évaluation

Consultant(e)

13 février 2024 (1 jour)

A distance

8

Révision et soumission du rapport d’évaluation final pour validation par l’OIM / Bailleur

Consultant(e) et OIM (équipe de gestion de l’évaluation)

20 février 2024 (1 jour)

A distance

9

Soumission des documents complémentaires : i) brief d’évaluation et ii) cadre de réponse du Management – MFR)

Consultant(e)

23 février 2024 (1 jour)

A distance

  1. Budget de l’évaluation

Le Bureau Régionale de l’OIM à Dakar couvrira tous les frais relatifs à la réalisation de cette évaluation ex-post et fera l’objet d’une entente entre le / la consultant(e) sur la base de la proposition financière faite par le / la Consultant(e).

Le / la consultant (e) potentiel est invité à soumettre une proposition financière complète, y compris les coûts encourus pendant la mission sur le terrain et la collecte d’informations au Congo tels que les frais de voyage et de déplacement. A titre indicatif, l’OIM propose une fourchette budgétaire de 12 000 à 13 000 USD.

  1. Profil recherché – Evaluateur / Evaluatrice

Le/la consultant(e) individuel(le) sélectionné(e) pour cette évaluation devra avoir les qualifications ci-dessous :

  • Diplôme universitaire (Bac+5) en sciences sociales, statistiques, management ou tout autre domaine connexe ;
  • Expérience d’au moins 5 ans dans la conduite d’évaluations et d’études et le suivi de projets et programmes de développement ;
  • Solide expérience et compétence en développement de méthodes de recherche et d’outils de collecte et analyse de données qualitatives et quantitatives ;
  • Expérience en analyse genre et approches basées sur les droits humains ;
  • Une solide expérience en évaluation de projets en lien avec des thématiques comme la gestion de la migration, la sécurité et la gestion des frontières, ainsi que le genre, est un avantage ;
  • Une expérience similaire de travail en Afrique de l’Ouest et Centrale serait un atout ;
  • Excellentes capacités de communication orale et écrite en français et bonnes capacités professionnelles en anglais.

[1] Sur la base du modèle OIM qui sera partagé avec l’évaluateur/rice. L’équipe de management de l’évaluation devra apporter dans les meilleurs délais tout commentaire/observation/révision que le / la Consultant(e) sera tenu(e) à prendre en compte pour la rédaction du rapport final.

[2] Responsables des agences et des services, les partenaires et les structures étatiques impliquées

How to apply

COMMENT POSTULER – Les candidat(e)s intéressé(e)s sont invité(e)s à soumettre les documents suivants :

  • Un CV détaillant les connaissances/expériences dans les domaines susmentionnés.
  • Une proposition technique comprenant un calendrier détaillé de l’évaluation.
  • Un budget détaillé (proposition financière), comprenant les tarifs tout compris (all-inclusive rate) – taux d’honoraires / dépenses journaliers, les dépenses durant la mission au Congo etc.
  • Un document d’accompagnement du dossier de candidature précisant la période de disponibilité du / de la consultant(e) et la date de démarrage de la mission
  • Au moins deux références (dont les rapports finaux d’évaluation) de missions d’évaluation conduites par le / la consultant(e)

Toutes les candidatures doivent être envoyées à l’adresse suivante : [email protected], avant Le 10 janvier 2024, en mettant dans l’objet ROWCA-HR-23-007-CFA**.** Passé ce délai, toute offre soumise ne sera pas prise en considération.


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