INTERSOS
INTERSOS est une Organisation Humanitaire Non Gouvernementale, à but non lucratif, qui a l’objectif d’assister les victimes de désastres naturels et de conflits armés. INTERSOS base son action sur les valeurs de la solidarité, de la justice, de la dignité humaine, de l’égalité des droits et des opportunités pour tous les peuples, du respect des diversités, de la cohabitation, de l’attention aux groupes sociales les plus vulnérables.
Termes de référence
Intitulé du poste : Chef de Projet – Monitoring de Protection
Code : SR-31-2569
Pays : Tchad
Lieu d’affectation : Baga Sola, dans la province du Lac avec des missions régulières à Bol et Liwa et des missions sporadiques sur N’djamena
Date de prise de fonction : 01/07/2022
Durée du contrat : 7 mois (renouvelables)
Sous la supervision de : Coordinateur Programme
Supervision directe de : équipe de 20 personnes
Personnes à charge : Non-family duty station
Contexte général du projet
Depuis 2014, le Tchad en général et la province du lac en particulier font face à des déplacements massifs des populations consécutifs aux attaques perpétrées par des groupes armés non-étatiques suivies parfois des affrontements pendant les opérations militaires entre ces groupes armés et les forces de défense et de sécurité. On observe beaucoup de mouvements transfrontaliers des populations en plus des déplacements internes vers les sites des déplacés existants.
D’une part, ces déplacements se font à la recherche de la sécurité et de la protection internationale et des zones plus éloignées des centres urbains vers les localités sécurisées par les forces de défense et de sécurité.
D’autre part, les mouvements des populations se font dans la recherche des moyens de subsistance.
Le nombre de personnes déplacées dans la province du Lac est estimé à 457 797 personnes avec respectivement 177 698 personnes déplacées dans le département de Fouli, 190 035 personnes dans le département de Kaya et 90 064 personnes déplacées dans le département du Mamdi. Ces déplacés internes (PDIs) sont répartis dans environ 220 sites/villages parmi lesquels 42 ne sont pas accessibles à la suite du mauvais état des routes ou ceinturés par des eaux ou encore par la persistance de l’insécurité. En plus des déplacements liés aux conflits armés et à la recherche des moyens de subsistance, des inondations ont provoqué aussi un nombre important des nouveaux déplacés, parfois dans les zones de déplacement.
De plus, des mouvements transfrontaliers, parfois pendulaires, se justifient par la recherche de la survie, la sécurité, et l’accès aux assistances humanitaires. Cette présence dans les localités frontalières accentue la pression sur les services sociaux de base et crée une compétition sur l’accès aux ressources socio-économiques.
En conséquence, un climat de méfiance s’observe entre la communauté hôte et les déplacés et pourrait mettre en péril la cohésion et cohabitation pacifique entre les différentes couches de la communauté.
Malheureusement, les groupes les plus vulnérables reste les femmes et les enfants qui sont en même temps exposés lorsque leurs familles n’ont pas des capacités d’accès aux moyens de survie pour leur prise en charge.
Cette situation requiert ainsi la mise en place d’un mécanisme de monitoring permanent de la situation de protection aux frontières, en collaboration avec les autorités et services migratoires opérant aux points d’entrée transfrontaliers ainsi que la CNARR.
Objectif général de la position
Le/la Chef de Projet est responsable de la coordination, implémentation et le suivi des activités dans la zone citées ci-haut d’intervention.
Il/elle sera chargée de garantir la planification cohé